EdulcorantsSanaro SA pourrait fermer son site à Vouvry en mars 2022
zd, ats
8.6.2021 - 22:49
Dos au mur, l'entreprise Sanaro, spécialisée dans la production de compléments alimentaires et d’édulcorants, envisage de fermer son site de Vouvry (VS): 80 emplois sont menacés. Une décision définitive sera prise fin juin à l'issue de la période de consultation.
Keystone-SDA, zd, ats
08.06.2021, 22:49
08.06.2021, 22:56
ATS
Sanaro SA a perdu son plus gros client externe, entraînant une baisse massive de 40% des volumes, indique la porte-parole de l'entreprise mardi soir à Keystone-ATS. «Après avoir analysé tous les scénarios, la fermeture semble la seule option possible, mais le conseil d'administration et les actionnaires espèrent trouver d'autres solutions. D'où l'ouverture ce mardi de cette procédure de consultation.»
La firme, qui produit notamment les deux marques d'édulcorants Assugrin et Hermestas à Vouvry, souligne dans un communiqué que «toutes les propositions seront étudiées». Elle est également ouverte aux suggestions de la commune bas-valaisanne. Si la fermeture se concrétisait, «l’ensemble des quelque 80 employés conserveraient leur poste jusqu'à la fin du mois de mars 2022», assure Sanaro, qui promet dans la foulée un plan social pour en atténuer les conséquences.
Interrogée par Le Nouvelliste, la présidente de Vouvry Véronique Diab Vuadens indique que «notre administration va faire tout son possible pour accompagner les employés dans ces moments difficiles même si la direction de Sanaro nous a assuré avoir mis en place un plan social solide afin de limiter la casse».
«Absence de clientèle»
Sanaro SA détaille encore n'avoir pas réussi à acquérir de nouveaux clients ces dernières années. «L'absence de clientèle, la monnaie forte et les coûts très élevés d’un remplacement des infrastructures et de nouveaux investissements» ont pesé sur la compétitivité de la firme au niveau international.
Spécialisée dans la production de compléments alimentaires et d'édulcorants depuis plus de 75 ans, la firme se concentre sur le mélange, le pressage des pastilles et le conditionnement d’édulcorants traditionnels pour distributeurs. Une technologie «qui peut difficilement être appliquée à de nouveaux clients ou des produits alternatifs», selon ses propres indications.