Simonetta Sommaruga a fait halte vendredi en fin de matinée à Lausanne. A la veille de la Fête du travail, la conseillère fédérale s'est entretenue avec le personnel de vente d'une librairie et d'un grand magasin du centre-ville.
La socialiste est habituée à ce genre de rencontres dans le cadre du 1er mai, elle qui avait par exemple visité un EMS neuchâtelois en 2020 et une crèche fribourgeoise en 2019. Cette année, c'est sur le commerce de détail qu'elle a jeté son dévolu. Une branche qui emploie 300'000 personnes en Suisse et qui a été particulièrement affectée par la crise sanitaire.
«Il y a celles et ceux qui se sont retrouvés au front, à devoir étendre leurs horaires, tandis que d'autres n'avaient plus de travail», a rappelé Simonetta Sommaruga devant quelques journalistes à l'issue de sa visite lausannoise.
Elle a dit avoir été touchée par le récit de vendeuses qui, au plus fort de la crise, étaient les seules personnes de contact de clients, confinés le reste du temps à leur domicile. «Plusieurs vendeuses m'ont confié s'être senties vraiment utiles durant la pandémie», a-t-elle raconté.
Simonetta Sommaruga était de passage vendredi matin à Lausanne pour rencontrer des vendeuses d'un grand magasin et des libraires.
Simonetta Sommaruga s'est entretenue avec plusieurs vendeuses, qui lui ont notamment raconté comment elles avaient vécu la crise du coronavirus.
La conseillère fédérale a estimé que la profession de vendeuse, qui s'est retrouvée au front durant la crise, avait été valorisée au sein de la population.
Après avoir visité une librairie, la ministre socialiste s'est arrêtée dans un grand magasin du centre-ville.
Simonetta Sommaruga s'entretient avec des vendeuses à Lausanne - Gallery
Simonetta Sommaruga était de passage vendredi matin à Lausanne pour rencontrer des vendeuses d'un grand magasin et des libraires.
Simonetta Sommaruga s'est entretenue avec plusieurs vendeuses, qui lui ont notamment raconté comment elles avaient vécu la crise du coronavirus.
La conseillère fédérale a estimé que la profession de vendeuse, qui s'est retrouvée au front durant la crise, avait été valorisée au sein de la population.
Après avoir visité une librairie, la ministre socialiste s'est arrêtée dans un grand magasin du centre-ville.
Profession valorisée
Selon la conseillère fédérale, la profession ressort «valorisée» de la crise. «Mais cette reconnaissance au sein de la société est-elle suffisante ?», a-t-elle demandé. Elle a ainsi souligné l'importance d'offrir des conditions de travail «sûres et claires» au secteur de la vente, notamment via les conventions collectives de travail (CCT).
Elle a toutefois rappelé que cela n'était pas le cas dans plusieurs entreprises: le travail précaire, qu'il soit temporaire ou sur appel, reste fréquent dans le commerce de détail, a-t-elle relevé. «La crise a montré la nécessité d'établir des conditions de travail bien réglées», a-t-elle ajouté.
Dans un métier chamboulé par la numérisation, Simonetta Sommaruga a aussi insisté sur l'importance «primordiale» d'investir dans la formation.
Accueillie par Nuria Gorrite
Avant de monter au centre-ville, la cheffe du Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC) a été accueillie en gare de Lausanne par la présidente du gouvernement vaudois Nuria Gorrite. Durant les quelques minutes de cette visite informelle, les deux socialistes ont notamment échangé sur les projets de mobilité dans le canton, a rapporté l'Etat de Vaud.