Royaume-UniTata investit 4 milliards de livres dans une usine de batteries
afp
19.7.2023 - 10:34
Le groupe indien Tata, propriétaire du constructeur Jaguar Land Rover, va investir «plus de 4 milliards de livres» (4,5 milliards de francs) dans une usine de batteries électriques au Royaume-Uni.
Keystone-SDA, afp
19.07.2023, 10:34
19.07.2023, 11:15
ATS
Ce projet devrait générer «jusqu'à 4000 nouveaux emplois directs et des milliers en plus dans la chaîne d'approvisionnement élargie», précise le communiqué du ministère des Entreprises.
La nouvelle «giga-usine» d'une capacité de production de 40 Giga watts heures, sera «l'une des plus vastes en Europe», poursuit le communiqué.
«Elle devrait fournir près de la moitié de la production de batteries dont le pays a besoin d'ici 2030, ce qui va donner un gros coup d'accélérateur à la transition du Royaume-Uni vers les véhicules à zéro émission» de CO2.
Le Premier ministre britannique Rishi Sunak s'est félicité d'une «marque de reconnaissance de la vigueur de notre industrie automobile et des qualifications de ses ouvriers».
«Nous pouvons être incroyablement fiers que la Grande-Bretagne ait été choisie pour la première giga-usine de Tata Group hors d'Inde».
Cela faisait des mois que le Royaume-Uni négociait avec le géant indien pour décrocher cet investissement.
En mars, le FT écrivait que Tata Motors avait demandé un demi-milliard de livres d'aides au Royaume-Uni pour y bâtir une usine de batteries, faute de quoi il aurait pu choisir l'Espagne.
L'usine doit être bâtie à Bridgewater, dans le Somerset, au sud-ouest de l'Angleterre.
«C'est un moment important pour l'industrie automobile au Royaume-Uni et montre que le gouvernement a finalement démarré dans la course internationale pour les technologies propres, pendant que d'autres sont déjà à pleine vitesse», a commenté l'ONG écologiste Greenpeace.
«Le gouvernement doit tenir son objectif louable de sortir des véhicules à essence et diésel à partir de 2030, et signer les réglementations pour cela», ajoute Greenpeace.