Services financiers Trump envisage de privatiser deux géants du crédit hypothécaire

ATS

22.5.2025 - 10:17

Le président américain Donald Trump a évoqué mercredi la privatisation de deux géants du financement hypothécaire, nationalisés pendant la crise financière de 2008. Peu connus en dehors des Etats-Unis, Fannie Mae et Freddie Mac constituent la clef de voûte du refinancement immobilier aux Etats-Unis en titrisant, revendant et en garantissant les crédits adossés aux biens.

FICHIER - Cette photo d'archive datée du lundi 8 août 2011 montre le siège social de Fannie Mae à Washington. Fannie Mae publie ses résultats trimestriels pour le trimestre janvier-mars 2014 le jeudi 8 mai 2014. (AP Photo/Manuel Balce Ceneta, Fichier)
FICHIER - Cette photo d'archive datée du lundi 8 août 2011 montre le siège social de Fannie Mae à Washington. Fannie Mae publie ses résultats trimestriels pour le trimestre janvier-mars 2014 le jeudi 8 mai 2014. (AP Photo/Manuel Balce Ceneta, Fichier)
KEYSTONE

Keystone-SDA

Leurs encours combinés représentent plus de 4000 milliards de dollars. Ces établissements sont tombés dans le giron de l'Etat fédéral fin 2008, dans les dernières semaines de l'administration de George W. Bush, lorsqu'ils ont dû être sauvés du marasme de la crise financière, une facture de presque 190 milliards de dollars pour le contribuable.

«J'examine très sérieusement la possibilité de privatiser Fannie Mae et Freddie Mac», a écrit M. Trump dans un message sur son réseau Truth Social, en promettant de «prendre une décision dans un avenir proche» après avoir consulté ses ministres concernés. «Fannie Mae et Freddie Mac vont très bien (...) le moment semble approprié. Ne zappez pas!», a-t-il encore lancé.

Les partisans d'une privatisation de ces entités affirment qu'elle susciterait davantage de concurrence et ferait passer le risque des contribuables aux investisseurs privés. Mais les opposants à une telle mesure mettent en garde contre une réduction de la liquidité du marché des prêts hypothécaires, qui aurait pour conséquence une hausse des taux, synonyme d'un accès plus limité pour les emprunteurs modestes.