Les Etats membres de l'UE se sont entendus mercredi sur une reconnaissance mutuelle des tests antigéniques, a-t-on appris de sources diplomatiques. Une procédure écrite a été lancée pour confirmer cet accord avant le début du sommet en visioconférence prévu jeudi et consacré à la coordination de la lutte contre la pandémie.
Les tests antigéniques ne nécessitent pas d'analyse en laboratoire, et le résultat peut être connu sur place en 10 à 30 minutes. Mais ils sont moins fiables que les tests PCR.
La Commission européenne plaide depuis novembre dernier pour l'utilisation des tests antigéniques rapides, en plus des tests PCR, afin de contenir la propagation du virus, détecter les contaminations, et limiter les mesures d'isolement ou de quarantaine. Ces tests rapides sont considérés comme une solution pour les voyageurs de retour d'un pays extra-européen.
La France réclamait cette reconnaissance mutuelle des tests antigéniques. «Entre la France et l'Irlande, les tests PCR fonctionnent, car on a les mêmes, mais les tests antigéniques ne marchent pas, car l'Irlande ne les reconnaît pas encore», avait déploré dimanche le secrétaire d'Etat français Clément Beaune.
La Commission recommande d'y recourir «dans des situations spécifiques», pour identifier promptement les contaminations dans un nouveau foyer de l'épidémie ou pour surveiller «les personnes à haut risque», comme les personnels médicaux ou dans les maisons de retraite.
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