Climat Une heure d'obscurité en faveur du climat

ATS

30.3.2019 - 22:30

Samedi à 20h30 (heure locale), plus de 180 pays ont plongé leurs monuments dans le noir pendant une heure pour sensibiliser les populations à la protection de la nature et du climat. En Suisse, la participation a atteint un niveau record, a indiqué le WWF.

Une quarantaine de villes suisses ont participé à cette action mondiale. Le Jet d'eau de Genève, les cathédrales de Lausanne et Fribourg, les châteaux de Bellinzone ou le pont de la chapelle de Lucerne, entre autres, ont été plongés dans le noir pendant une heure.

A l'étranger, au fil des fuseaux horaires, de nombreux monuments de 180 pays ont joué le jeu, tels que l'Empire State Building à New York, la tour Burj Khalifa de Dubaï, l'Acropole d'Athènes, la tour Eiffel à Paris, l'Opéra de Sydney ou les pyramides de Gizeh.

Prise de conscience

La participation en Suisse a été nettement plus élevée que l'année dernière. «Nous sommes conscients que nous devons mieux protéger la nature et le climat et de plus en plus de personnes se joignent à cette cause», a précisé Thomas Vellacott, directeur général du WWF Suisse dans un communiqué publié vendredi.

«Beaucoup de choses ont changé, que ce soit dans la rue, en politique ou dans l'esprit des gens. Earth Hour poursuit cet élan», a-t-il ajouté.

Projets à concrétiser

En plus d'attirer l'attention sur le thème du climat, l'action nommée Earth Hour permet aussi de concrétiser de nombreux projets environnementaux.

La production d'électricité solaire pour les villages en Inde et aux Philippines, les efforts de reforestation au Kazakhstan avec 17 millions d'arbres plantés, un concours de la ville la plus durable en Roumanie ou 4000 fours économes en bois de chauffage à Madagascar en sont quelques exemples.

Lancé en 2007, Earth Hour était alors une action commune de la ville de Sydney et du WWF Australie. Depuis, le mouvement a pris dans le monde entier, tandis que le réchauffement climatique s'accentue sous l'effet de gaz à effet de serre à des niveaux d'émissions et de concentration record.

L'an dernier, près de 7000 villes de 187 pays avaient éteint leurs édifices emblématiques, selon les organisateurs.

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