Immobilier USA: les ventes de logements anciens baissent pour le 4e mois

afp

22.6.2021 - 16:51

Le manque de biens disponibles à la vente continue d'être le principal facteur qui freine les ventes de maisons. (Archives)
Le manque de biens disponibles à la vente continue d'être le principal facteur qui freine les ventes de maisons. (Archives)
ATS

Les ventes de logements anciens ont baissé en mai pour le quatrième mois d'affilée en raison du manque de biens disponibles combiné à des prix record, a annoncé mardi la Fédération nationale des agents immobiliers américains (NAR).

22.6.2021 - 16:51

Le nombre de biens anciens vendus a baissé de 0,9% à 5,80 millions, légèrement mieux qu'attendu par les analystes qui tablaient sur 5,71 millions. Le prix médian d'un logement ancien a continué son ascension, bondissant de 23,6% en mai comparé à mai 2020, à 350.300 dollars, a détaillé la NAR dans un communiqué.

Si les ventes se sont repliées sur un mois, en glissement annuel, elles ont fortement augmenté (+44,6%).

«Les ventes de maisons ont diminué modérément en mai et se rapprochent maintenant de l'activité pré-pandémique», a commenté Lawrence Yun, économiste en chef de la NAR.

«Le manque de biens disponibles à la vente continue d'être le principal facteur qui freine les ventes de maisons», a-t-il ajouté, soulignant que ce phénomène excluait les acheteurs qui cherchent à acquérir un logement pour la première fois.

«Les perspectives du marché, cependant, sont encourageantes», a poursuivi l'économiste.

Il s'attend néanmoins à ce que l'offre s'améliore, «ce qui donnera aux acheteurs plus d'options» et contribuera à la baisse des prix des logements anciens.

Le stock total de logements disponibles à la fin mai s'élevait à 1,23 million d'unités, en hausse de 7% par rapport au stock d'avril mais en baisse de 20,6% par rapport à il y a un an (1,55 million), précise enfin la Fédération.

Le marché immobilier est l'un des secteurs qui ont bien résisté à la crise provoquée par la pandémie de Covid-19. Outre la baisse des taux hypothécaires, la demande a été soutenue par de très nombreux Américains qui ont souhaité acheter des biens plus grands car contraints au télétravail.

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