CoronavirusVaccin: IFPMA veut une Suisse solidaire
ATS
18.5.2020 - 14:13
Le chef de la faîtière internationale des entreprises pharmaceutiques (IFPMA), le Bâlois Thomas Cueni, exclut le scénario d'un futur vaccin contre le coronavirus «gratuit pour tous». Il appelle les Etats riches comme la Suisse à payer davantage pour les plus pauvres.
En Suisse notamment, «il ne fait pas de sens», dans un système qui fonctionne bien, «d'avoir un accès gratuit à un vaccin gratuit», a-t-il affirmé lundi aux correspondants accrédités auprès de l'ONU à Genève, à quelques heures de l'Assemblée mondiale de la santé. Il partage l'objectif de produits dont l'accès serait équitable, large et peu coûteux pour tous dans les différents pays.
Mais il en appelle à un mécanisme mondial de distribution piloté notamment par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour que les prix diminuent dans les Etats les plus pauvres. «J'attendrais de pays comme la Suisse de la solidarité et la volonté de payer un peu plus que certains pays où j'espère que les patients puissent l'obtenir gratuitement», dit M. Cueni.
«C'est beaucoup plus réaliste que de dire que chacun devrait avoir un accès à tout gratuitement», explique-t-il. Berne a annoncé récemment avoir donné 18 millions de francs aux efforts internationaux sur un vaccin.
Tests pour de nombreux vaccins
Ces dernières semaines, plusieurs appels, y compris de dirigeants mondiaux, ont souhaité des cercles volontaires de brevets qui permettraient des autorisations de mises sur le marché gratuites ou abordables. Certains sont allés jusqu'à demander que le patient n'ait pas à payer pour un vaccin.
Plus de 120 candidats sont en cours de tests, dont quelques-uns plus avancés. M. Cueni s'attend toujours au moins à un an avant qu'un groupe puisse fabriquer des milliards de doses. Une fois un vaccin prêt, tous ceux qui en ont besoin ne pourront pas l'obtenir dès le début, avertit le directeur général de la faîtière établie à Genève.
«Le personnel de santé, en première ligne, devrait pouvoir accéder en premier», ajoute M. Cueni. Outre la question d'un vaccin, il serait «surpris» si un seul médicament règle le problème. Il estime plutôt qu'une combinaison sera requise.
Collaboration entre groupes
Face à la multiplication d'initiatives internationales, le directeur général répète que l'industrie pharmaceutique s'est engagée dès le début pour partager des données et du savoir-faire. IFPMA a été associée à l'accélérateur lancé il y a un mois par le directeur général de l'OMS Tedros Adhanom Gebreyesus, le président français Emmanuel Macron et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
Il dit, contrairement à certains, que la propriété intellectuelle ne constitue pas un «obstacle», «au contraire». Celle-ci a permis aux entreprises de répondre rapidement aux défis de la pandémie, ajoute-t-il.
«Nous n'avons pas besoin de quelque chose d'additionnel», dit M. Cueni. Des cercles de brevets volontaires ont déjà été élargis, a-t-il affirmé. Les entreprises collaborent entre elles, selon le directeur général.
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