Agriculture Vin: la production française 2021 à un niveau «historiquement bas»

afp

6.8.2021 - 12:33

La vendange devrait être affectée également par les maladies de la vigne comme l'oïdium et le mildiou, favorisées par la météo estivale pluvieuse. Elle devrait engendrer une production viticole entre 32,6 millions et 35,6 millions d'hectolitres, selon Agreste (archives).
La vendange devrait être affectée également par les maladies de la vigne comme l'oïdium et le mildiou, favorisées par la météo estivale pluvieuse. Elle devrait engendrer une production viticole entre 32,6 millions et 35,6 millions d'hectolitres, selon Agreste (archives).
ATS

La production française de vin devrait être en baisse de 24% à 30% en 2021. Elle atteindra ainsi un niveau «historiquement bas», en raison notamment de l'épisode sévère de gel printanier, a annoncé vendredi le ministère de l'Agriculture.

Keystone-SDA, afp

Le gel d'avril a aussi gravement affecté les arbres fruitiers français, en particulier les abricots dont la récolte 2021 devrait être amputée de moitié, par rapport à la moyenne 2016-2020, selon les estimations au 1er août du service statistiques du ministère, Agreste. Ce serait la pire récolte depuis 42 ans.

La vendange devrait être affectée également par les maladies de la vigne comme l'oïdium et le mildiou, favorisées par la météo estivale pluvieuse. Elle devrait engendrer une production viticole entre 32,6 millions et 35,6 millions d'hectolitres, selon Agreste.

«La production viticole 2021 est prévue historiquement basse, inférieure à celles de 1991 et 2017 concernées elles aussi par un gel sévère au printemps», note le ministère. «Pour l'heure, le rendement serait proche de celui de 1977, année où la récolte viticole avait été réduite par un gel destructeur et des précipitations estivales», poursuit-il.

La baisse de production entre 1977 et 2021 est la conséquence d'une réduction régulière des surfaces viticoles entre ces deux dates, précise-t-il. Concernant les abricots, la production 2021 est estimée à 56.000 tonnes, en baisse de 35% sur un an et de 54% par rapport à la moyenne quinquennale, qui fait référence en agriculture.