Un licenciement qui coûte cher Wells Fargo doit payer 22 millions de dollars à un lanceur d'alerte

ATS

1.9.2022 - 22:18

Une agence américaine a ordonné jeudi à la banque Wells Fargo de verser 22 millions de dollars (21,6 millions de francs) à un ancien employé. Celui-ci avait à plusieurs reprises émis des préoccupations sur certains agissements au sein de l'établissement, avant d'être licencié.

La banque réfute les conclusions de l'OSHA et va faire appel auprès d'un juge administratif. (archives)
La banque réfute les conclusions de l'OSHA et va faire appel auprès d'un juge administratif. (archives)
Joao Vincient Lewis / Unsplash

L'agence sur la santé et la sécurité au travail (OSHA) a estimé que son licenciement, en 2019, enfreignait la loi protégeant les lanceurs d'alerte et qu'il devait recevoir par conséquent une compensation pour les salaires, bonus et avantages perdus, ainsi que des dédommagements.

Ce cadre «avait exprimé à plusieurs reprises des préoccupations aux responsables de sa zone et aux responsables en charge de l'éthique sur des agissements qui, selon lui, violaient les lois sur la finance», a détaillé OSHA dans un communiqué.

Wells Fargo a, après son départ, justifié son renvoi par une restructuration, mais les enquêteurs d'OSHA ont déterminé que les autres cadres de la zone n'avaient pas été traités de la même façon. La banque réfute les conclusions de l'agence et va faire appel auprès d'un juge administratif, a indiqué à l'AFP un porte-parole.