- 18% par personne Riche, Zoug veut réduire les primes maladie de ses habitants

liku, ats

11.7.2024 - 13:34

Le canton de Zoug veut faire baisser les primes maladie de ses habitants en prenant à son compte leurs frais d'hospitalisation stationnaire pour les années 2026 et 2027.

Ce geste financier coûterait au canton de Zoug 220 millions de francs sur deux ans.
Ce geste financier coûterait au canton de Zoug 220 millions de francs sur deux ans.
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La prime moyenne devrait ainsi fondre de 18% par personne et par année, soit de 700 francs. Le montant exact de la réduction ainsi obtenue dépend du modèle d'assurance, de la classe d'âge et de la caisse maladie, indique jeudi l'exécutif zougois dans son communiqué.

Faire profiter des bonnes recettes fiscales

Pour financer la couverture prévue de 99% du coût des prestations stationnaires de santé, le gouvernement zougois entend puiser dans les réserves financières accumulées par le canton ces dernières années. Les excédents de recettes profiteront ainsi directement à la population.

Le pourcent non couvert par le canton serait financé par les caisses maladie «pour des raisons techniques de procédure», écrit l'exécutif zougois. En temps normal, le canton couvre 55% des coûts par cas, l'assuré 45%.

Couverture unitaire en Suisse dès 2028

Ce geste financier coûterait au canton de Zoug 220 millions de francs sur deux ans. Il se limiterait aux années 2026 et 2027, car les prestations stationnaires et ambulatoires seront financées de manière unitaire en Suisse à partir de 2028, selon la loi modifiée sur l'assurance maladie.

Le référendum a, toutefois, été saisi contre cette réforme. Si le peuple soutient le financement unitaire des prestations de santé, des modifications devront être apportées sur le plan cantonal. Le sujet de la répartition de la couverture des coûts reviendra alors sur la table.

Le gouvernement zougois veut soumettre sa proposition directement au parlement cantonal, sans procédure de consultation classique. De cette manière, il souhaite que les députés se prononcent d'ici à la fin janvier prochain. Les citoyens pourraient avoir le dernier mot en cas de référendum.