PrixZurich et Paris dans le trio des villes les plus chères au monde
ATS
18.11.2020 - 01:48
Zurich est l'une des villes les plus chères
Zurich et Paris ont rejoint Hong Kong au rang des villes au coût de la vie le plus cher au monde, d'après une enquête publiée mercredi par l'hebdomadaire The Economist. Suivent Singapour et Osaka, qui ont cédé leur place dans le trio de tête.
Le plus gros mouvement a été enregistré par Téhéran, qui a bondi de 27 rangs à cause de l'impact des sanctions américaines, selon le rapport 2020 sur le coût de la vie dans le monde publié par The Economist.
L'impact du nouveau coronavirus sur le dollar est le principal facteur de variation du coût de la vie dans de nombreux pays, souligne le rapport. «La pandémie de Covid-19 a fait perdre en valeur le dollar américain, tandis que les monnaies d'Europe de l'Ouest ou du nord de l'Asie se sont renforcées, ce qui a eu des conséquences sur le prix des biens et services», remarque Upasana Dutt, l'une des responsables de l'étude.
Genève septième
«Paris et Zurich ont rejoint Hong Kong en haut du classement à cause de la hausse de l'euro et du franc suisse par rapport au dollar», note le rapport, qui précise que les prix à Singapour ont notamment reculé à cause d'une moindre demande suite à un exode de travailleurs étrangers.
À Osaka, «les prix à la consommation ont stagné et le gouvernement japonais a subventionné les coûts comme ceux des transports publics», poursuit le rapport.
Aux Etats-Unis, New York a perdu une place pour se retrouver septième ex aequo avec Genève, et Los Angeles a reculé à la 9e place, à égalité avec Copenhague.
Partout, le coût de la vie a reculé dans la foulée des prix des vêtements, les travailleurs assignés à domicile à cause des mesures de confinement face à la pandémie ayant reporté à plus tard l'achat de nouvelles tenues.
À l'inverse, la montée en puissance du télétravail a occasionné un bond des achats d'appareils électroniques, catégorie de produits qui a vu ses prix augmenter le plus d'après l'étude.
Tourisme: La branche des remontées mécaniques se montre optimiste
Malgré des hivers sans neige récurrents, les représentants des remontées mécaniques se veulent optimistes. «La branche va de l'avant de manière positive, résiliente et innovante», a affirmé son association jeudi devant les médias à Lugano. L'avenir de la branche se trouve toutefois «au-dessus de 1800 mètres».
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L'Asloca contre la révision du droit du bail
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Réforme LPP: les chiffres officiels à nouveau remis en cause
La bataille de chiffres sur la réforme de LPP, en votation le 22 septembre, continue. Les pertes de rentes toucheront beaucoup plus de monde qu'annoncé par le Conseil fédéral, affirme l'Union syndicale suisse (USS), sur la base de ses calculs. Dans la brochure de votation, la Confédération affirme que les personnes actives avec un revenu annuel de plus de 70'000 francs, soit environ 5500 francs mensuels, seront pratiquement les seules à subir des baisses de rentes. Et que les jeunes salariés dont le salaire annuel se situe entre 25'000 et 40'000 francs toucheraient plus de 300 francs de rente par mois. Ces calculs se basent sur des hypothèses totalement irréalistes, selon l'USS. Ils partent du principe qu'une personne touchera le même salaire toute sa vie professionnelle. «C'est à rebours de la réalité du monde du travail», a estimé Daniel Lampart. En général, les salariées et salariés ne touchent pas le même salaire à 25 ans ou à 50 ans, car l'expérience progresse.
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