Le Népalais Kami Rita Sherpa tourne des moulins à prière dans le stoupa de Boudhanath près de Katmandou, le 28 mars 2018
Vue aérienne de l'Everest prise à bord d'un vol entre le Népal et le Bhoutan, le 27 avril 2019
Le Népalais Kami Rita Sherpa, en train d'essayer une veste de montagne dans un magasin de Katmandou, le 26 mars 2018
24e Everest pour un Népalais, nouveau record mondial
Le Népalais Kami Rita Sherpa tourne des moulins à prière dans le stoupa de Boudhanath près de Katmandou, le 28 mars 2018
Vue aérienne de l'Everest prise à bord d'un vol entre le Népal et le Bhoutan, le 27 avril 2019
Le Népalais Kami Rita Sherpa, en train d'essayer une veste de montagne dans un magasin de Katmandou, le 26 mars 2018
Le Népalais Kami Rita Sherpa a battu mardi son propre record du monde en réussissant sa 24e ascension de l'Everest, la deuxième en moins d'une semaine, ont annoncé des organisateurs d'expéditions.
«C'est historique. Il a effectué son ascension record ce matin, en guidant une équipe de la police indienne», a déclaré à l'AFP Mingma Sherpa de l'agence Seven Summit Treks.
Guide depuis plus de deux décennies, ce Sherpa de 49 ans est monté pour la première fois en 1994 sur le toit du monde qui culmine à 8.848 m.
Au cours des vingt-cinq années écoulées depuis, il a réalisé avec succès 35 ascensions de cinq montagnes de plus de 8.000 mètres d'altitude, dont le dangereux K2 au Pakistan, deuxième plus haut sommet de la terre.
Il avait accompli l'année dernière sa 22e ascension de l'Everest, dépassant déjà le record mondial de 21 Everest qu'il détenait alors avec deux autres Sherpas aujourd'hui retraités.
En recevant un accueil chaleureux au camp de base de l'Everest la semaine dernière après son 23e sommet, Kami Rita Sherpa avait indiqué qu'il comptait gravir à nouveau la montagne dans la foulée.
«Je suis très heureux et fier, je pense que je retournerai en haut de la montagne cette saison», avait-il déclaré à l'AFP dans une communication téléphonique grésillante.
Peuple d'altitude du Népal dont le nom est devenu synonyme de guides ou porteurs de haute montagne prisés pour leurs capacités physiques dans un environnement où l'oxygène se raréfie, les Sherpas constituent la colonne vertébrale de l'industrie de l'himalayisme dans ce pays pauvre.
Avant le début de la haute saison de l'Everest le mois dernier, Kami Rita Sherpa avait expliqué à l'AFP ne pas chercher à établir des records, mais que ceux-ci survenaient au fil de sa carrière.
«Je n'ai jamais grimpé pour les records, je ne faisais que travailler. Avant, je ne savais même pas qu'il y avait des records à établir», avait-il confié.
Le nombre d'alpinistes qui parviendront au sommet de l'Everest cette année pourrait surpasser l'affluence record de 807 personnes enregistrée l'année dernière.
La haute saison bat actuellement son plein sur les pics enneigés du Népal, qui compte huit des 14 montagnes les plus élevées du globe. Entre fin avril et fin mai, la météo offre une courte fenêtre de conditions moins extrêmes et plus propices à l'ascension.
Un Indien a trouvé la mort sur l'Everest cette saison tandis qu'un alpiniste irlandais reste porté disparu. Six autres grimpeurs étrangers ont péri sur des 8.000 m du Népal, et deux manquent à l'appel.
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