Syrie Attaque contre une milice pro-iranienne

ATS

10.1.2020 - 09:24

Les attaques contre Hachd al-Chaabi surviennent une semaine après l'assassinat par les Etats-Unis du général iranien Qassem Soleimani.
Les attaques contre Hachd al-Chaabi surviennent une semaine après l'assassinat par les Etats-Unis du général iranien Qassem Soleimani.
Source: KEYSTONE/EPA/AJ moa

Huit combattants du Hachd al-Chaabi, coalition irakienne dominée par des forces pro-Iran, ont été tués dans des attaques aériennes dans l'est de la Syrie, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Celui-ci n'a pas pu identifier l'auteur du raid.

Des avions «non identifiés ont ciblé des véhicules et des dépôts d'armes du Hachd dans la région de Boukamal» dans la nuit de jeudi à vendredi, a précisé le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane.

Dans cette région de la province de Deir Ezzor, frontalière de l'Irak, «huit combattants irakiens du Hachd ont été tués», a-t-il ajouté.

La coalition nie toute implication

Un porte-parole de la coalition internationale emmenée par Washington et déployée en Irak mais aussi en Syrie a nié toute implication.

Depuis mercredi, trois villages dans la région de Boukamal où sont stationnées des forces pro-Iran ont été visés par des tirs de drones non identifiés qui n'ont pas fait de victimes, selon M. Abdel Rahmane.

Tensions accrues

Ce dernier raid nocturne intervient dans un contexte de tensions accrues au Moyen-Orient entre les Etats-Unis et l'Iran, une semaine après l'assassinat du général iranien Qassem Soleimani, tué le 3 janvier par un tir de drone américain en Irak.

Cette attaque avait également tué Abou Mehdi al-Mouhandis, N°.2 du Hachd, désormais intégré aux forces de sécurité irakiennes.

Fin 2019, un raid aérien américain en Irak a tué 25 combattants du Hachd, de la faction Brigades du Hezbollah. Des partisans du Hachd ont ensuite pris d'assaut l'ambassade américaine à Bagdad.

Par le passé, Israël avait été pointé du doigt pour des frappes similaires dans la province syrienne de Deir Ezzor. Mais la coalition internationale antijihadiste emmenée par Washington avait aussi admis avoir bombardé des forces pro régime.

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