Bébé prématuré enlevé Arrêtée aux Pays-Bas, la mère de Santiago remise à la France

ATS

7.11.2024 - 06:48

La mère de Santiago, arrêtée à Amsterdam après avoir enlevé son bébé grand prématuré dans un hôpital de Seine-Saint-Denis, va être remise aux autorités françaises jeudi, a appris l'AFP mercredi de source proche du dossier.

Interpellés dans une chambre d'hôtel d'Amsterdam le 25 octobre au terme d'une traque de plusieurs jours, les parents du nourrisson avaient été placés en détention provisoire en vue de leur extradition.
Interpellés dans une chambre d'hôtel d'Amsterdam le 25 octobre au terme d'une traque de plusieurs jours, les parents du nourrisson avaient été placés en détention provisoire en vue de leur extradition.
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Interpellés dans une chambre d'hôtel d'Amsterdam le 25 octobre au terme d'une traque de plusieurs jours, les parents du nourrisson avaient été placés en détention provisoire en vue de leur extradition.

La mère sera remise jeudi à la France, selon cette source, confirmant une information de BFMTV.

Une fois transférée en France, elle devrait être présentée à un juge d'instruction de Bobigny en vue d'une mise en examen, avant un éventuel placement en détention provisoire.

Âgé de 17 jours lors de son enlèvement

Le petit Santiago, âgé de 17 jours lors de son enlèvement, a lui été rapatrié en France le 31 octobre par ambulance et va bien, selon cette même source.

Ce grand prématuré avait été enlevé par ses parents de 23 et 25 ans dans le service de néonatalogie d'un hôpital à Aulnay-sous-Bois, près de Paris. Le bébé, né avec huit semaines d'avance, nécessitait des soins constants en couveuse.

Au terme de quatre jours d'une course contre-la-montre à travers trois pays, la police néerlandaise avait arrêté le 25 octobre dans une chambre d'hôtel d'Amsterdam les deux parents avec leur enfant, dont la fragilité faisait craindre pour sa vie en l'absence de prise en charge hospitalière.

Le parquet de Bobigny est jusqu'ici resté très prudent sur les motifs de l'enlèvement mais il est probable que les parents aient craint de perdre la garde de leur enfant et qu'il ne soit placé. Ils avaient eu, le jour des faits, un entretien avec les équipes de l'hôpital.