Rebondissement inattendu Ce coup de théâtre a propulsé Prevost sur le trône de Léon XIV

Barman Nicolas

13.5.2025

Un favori qui se retire, un accord stratégique et une élection éclair. Les dessous du conclave ayant mené à l’élection de Léon XIV révèlent, selon les informations du Corriere Della Sera, un jeu subtil d’alliances, de renoncements et de calculs politiques bien orchestrés.

Les cardinaux regardent depuis un balcon le nouveau pape Léon XIV apparaître à la loggia centrale de la basilique Saint-Pierre. Contrairement aux conclaves passés marqués par des impasses prolongées, celui de 2025 s’est terminé dans un élan collectif, mêlant stratégie et obéissance au pacte de communion.
Les cardinaux regardent depuis un balcon le nouveau pape Léon XIV apparaître à la loggia centrale de la basilique Saint-Pierre. Contrairement aux conclaves passés marqués par des impasses prolongées, celui de 2025 s’est terminé dans un élan collectif, mêlant stratégie et obéissance au pacte de communion.
IMAGO/ABACAPRESS

Nicolas Barman

Une bataille serrée dès le départ

Selon les informations du média italien, le conclave a démarré avec deux candidats en tête : Pietro Parolin, bras droit du pape François et actuel secrétaire d’État du Vatican, et Robert Francis Prevost, cardinal américain récemment promu par François.

Dès le premier tour, les deux hommes réunissaient chacun plus de 44 voix, un signal clair de leur poids dans les discussions.

Le rôle des cardinaux philippins et africains

Discret mais influent, Parolin cristallisait les espoirs d’une partie du collège  quête de stabilité et de continuité. Mais cette avance ne suffisait pas : pour être élu, un candidat doit recueillir les deux tiers des voix, soit 89 suffrages sur les 132 votants.

Les tours suivants ont confirmé la domination initiale de Parolin, crédité selon les sources de 45 à 55 voix, tandis que Prevost progressait doucement, oscillant entre 34 et 44 suffrages.

Pourtant, ni l’un ni l’autre ne parvenait à forcer le seuil fatidique. Un danger guettait alors : la fragmentation du vote. Une rivalité entre les cardinaux philippins Luis Antonio Tagle et Pablo Virgilio David affaiblissait leur propre camp, tandis que les Africains, bien que respectés, n’ont pas su fédérer autour de figures comme Peter Turkson.

Le coup de théâtre !

C’est alors qu’un coup de théâtre aurait eu lieu : selon plusieurs témoignages officieux relayés par Sky News et le Corriere Della Sera, Parolin se serait volontairement retiré avant le quatrième tour.

Un geste inattendu, assorti d’une consigne implicite en faveur de Prevost, qui a permis de débloquer la situation.

Une opération d’une rare finesse politique

L’élection de Prevost n’est pas seulement le fruit d’un désistement. Elle résulte d’une manœuvre habile, selon certains cardinaux cités sous couvert d’anonymat.

Contrairement aux conclaves passés marqués par des impasses prolongées, celui de 2025 s’est terminé dans un élan collectif, mêlant stratégie et obéissance au pacte de communion.

Et loin d’être un perdant, Parolin aurait gagné en influence. En renonçant, il s’impose comme figure centrale du nouveau pontificat, probable «premier ministre» de l’Église.

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