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Jumeaux démoniaques Comment distinguer l'ail des ours des plantes hautement toxiques ?
Ce n'est qu'en y regardant de plus près que l'on peut distinguer l'ail des ours d'autres plantes très toxiques. blue News vous montre les différences.
L'ail des ours pousse de mars à mai et jouit d'une grande popularité dans les assiettes. Mais sa consommation n'est pas sans risque, comme le montre un cas autrichien: un couple a cru cueillir de l'ail des ours. Mais une confusion lourde de conséquences s'est produite. Au lieu de l'ail des ours, c'est une plante hautement toxique qui a atterri dans la marmite de soupe. Le couple a été transporté à l'hôpital dans un état stable, mais il y est décédé quelques jours plus tard.
blue News répond aux principales questions et explique comment distinguer l'ail des ours de ses doubles hautement toxiques.
Quelles sont les plantes qui peuvent être confondues avec l'ail des ours?
L'ail des ours ressemble à s'y méprendre au muguet et au colchique d'automne toxiques.
Comment l'ail des ours se distingue-t-il des plantes toxiques ?
Les feuilles se distinguent par différentes petites caractéristiques :
L'ail des ours
- Les feuilles de l'ail des ours sortent individuellement du sol, la tige est fine et clairement reconnaissable et la forme des feuilles est elliptique. Seule la face supérieure des feuilles est brillante, la face inférieure est mate.
Caractéristiques des feuilles
- Les feuilles de colchique d'automne, en revanche, sont directement attachées à la tige et ont une forme de lancette. En outre, elles ne présentent pas d'odeur d'ail caractéristique juste après la cueillette.
- Les feuilles de muguet s'enroulent autour du style. Les feuilles ont une face inférieure brillante et ne dégagent pas non plus d'odeur immédiatement après la cueillette.
- Le plus caractéristique est certainement l'odeur intense de l'ail des ours : il sent intensément l'ail. Il suffit de détacher une feuille, de la broyer et de la sentir.
- La croissance dense de l'ail des ours est également typique : il prolifère souvent sur de grandes surfaces dans la forêt et recouvre complètement le sol.
- Les fleurs peuvent également donner des indications. Chez l'ail des ours, ce sont d'abord les feuilles qui poussent. Les pousses de fleurs ne suivent qu'au bout de six semaines. Chez le muguet, en revanche, les feuilles sortent directement de terre avec les tiges florales en forme de cloche. Les fleurs du colchique d'automne n'apparaissent même qu'en automne.
Que se passe-t-il lorsque l'on consomme du muguet ou du colchique d'automne ?
- Les feuilles de muguet contiennent de nombreuses substances toxiques. Celles-ci provoquent des vertiges, des diarrhées, une sensation d'oppression dans la poitrine ou même des troubles du rythme cardiaque. Les cas graves sont toutefois rares.
- Il en va autrement des intoxications par les colchiques. Même en petite quantité, le poison contenu dans les feuilles peut provoquer des troubles respiratoires. En cas d'ingestion, il y a risque de nausées, d'étourdissements, de diarrhées, d'accélération du pouls, de crampes et de sueurs - et l'intoxication est souvent mortelle.
Conseils de l'Institut toxicologique
- Contrôler chaque feuille individuellement
- Éviter la lisière de forêt lors de la cueillette - on y trouve plus souvent des colchiques d'automne.
- Déterminer les feuilles directement sur place : Après la cueillette, elles se ressemblent encore plus
(Tox-Info)
Toxique pour le chien et le cheval
À noter que, contrairement à ce qui se passe chez nous, l'ail des ours est toxique pour les chiens et les chevaux, avertit Tina Hölscher, vétérinaire de l'organisation de protection des animaux Aktion Tier. Il détruit les globules rouges et entraîne ainsi une anémie. Cela est dû à l'effet de la substance toxique méthylcystéine-sulfoxyde contenue dans l'ail des ours.
Les premiers symptômes d'une telle intoxication sont des irritations des muqueuses. Mais on ne peut guère les diagnostiquer chez l'animal, car il ne peut pas communiquer ses symptômes. La plupart du temps, le propriétaire ne remarque que quelque chose ne va pas chez son animal que lorsque la diarrhée et les vomissements s'y ajoutent.
Il n'existe pas de véritable antidote. Le vétérinaire peut seulement essayer de stabiliser la circulation de l'animal avec des perfusions. Dans le pire des cas, une transfusion sanguine sera nécessaire pour remplacer les globules rouges cassés.
Il serait difficile de dire quelle quantité d'ail des ours est mortelle pour le chien ou le cheval. La dose dépend du poids de l'animal et de la quantité de substances toxiques contenues dans l'ail des ours. Ces deux éléments varient fortement. «C'est pourquoi les propriétaires de chiens et de chevaux seraient bien avisés de ne pas donner d'ail des ours à leur animal, ils seraient ainsi du côté de la sécurité», conseille la vétérinaire. Elle recommande également d'enlever l'ail des ours et son bulbe de la terre dans les paddocks.
