Coups de feu aux PâquisLa seconde arme volée est toujours manquante
nt, ats
21.3.2024 - 16:49
Sur instruction du Ministère public, la police genevoise a perquisitionné les locaux du foyer de la Seymaz dans le cadre de l'enquête ouverte suite aux coups de feu tirés dimanche aux Pâquis. L'opération n'a pas permis de retrouver une seconde arme manquante, également dérobée dans une voiture de police.
Keystone-SDA, nt, ats
21.03.2024, 16:49
ATS
La police a perquisitionné le centre d'hébergement collectif de la Seymaz. L'homme suspecté d'avoir volé une arme de service dans un véhicule de la police et d'en avoir fait usage y résidait, relève le Ministère public jeudi dans un communiqué.
Cette perquisition avait pour but de mettre la main sur un second un pistolet-mitrailleur SIG MPX qui se trouvait dans le même véhicule de police. L'arme n'a pas été retrouvée.
Le suspect est prévenu de vol, mise en danger de la vie d'autrui, dommages à la propriété et infraction à la loi fédérale sur les armes (LArm). Saisi d'une demande de mise en détention provisoire par le Ministère public, le Tribunal des mesures de contrainte a ordonné lundi sa mise en détention provisoire pour une durée de trois mois.
Le prévenu bénéficie de la présomption d'innocence. Il ne sera fait aucun autre commentaire, précise le communiqué.
Dérobée dans un véhicule de police
Pour rappel, une dizaine de coups de feu avaient été tirés dimanche matin vers 4h00 contre la vitrine d'un café de la rue des Pâquis, à Genève. L'établissement était fermé et personne n'était à l'intérieur. Un suspect âgé de 19 ans avait été interpellé.
Les premiers actes d'enquête ont permis de retrouver l'arme, un pistolet-mitrailleur, à proximité des lieux, abandonnée dans un conteneur poubelle. Elle avait été dérobée auparavant dans un véhicule de police. Les circonstances de ce vol font l'objet d'une enquête de l'Inspection générale des services, sous la conduite du procureur général.