Grand Conseil - NE Coût de la fermeture de la HEM-NE questionné

ATS

3.10.2018 - 10:23

L'initiative pour le maintien de l'antenne neuchâteloise de la HEM a été déposée mardi en musique.
L'initiative pour le maintien de l'antenne neuchâteloise de la HEM a été déposée mardi en musique.
Source: KEYSTONE/LAURENT GILLIERON

Le député vert, Jean-Jacques Aubert, a interpellé mercredi le gouvernement neuchâtelois sur le coût de la fermeture de l'antenne neuchâteloise de la Haute Ecole de musique (HEM) de Genève. Le Conseil d'Etat a répondu que le canton a provisionné 5 millions de francs.

"Ce coût sera compensé au maximum en deux ans", vu les économies attendues par la fermeture - 2,2 millions par an -, a déclaré Monika Maire-Hefti, cheffe du Département de l'éducation et de la famille. La conseillère d'Etat a ajouté que l'indemnité de sortie de la caisse de prévoyance se monte à 1,575 million de francs.

"Ce chiffre est un coût maximal, car on espère que du personnel continuera d'enseigner au conservatoire de Neuchâtel", après la fermeture de l'antenne, a expliqué Monika Maire-Hefti.

Les opposants à la fermeture de l'antenne neuchâteloise de la Haute école de musique (HEM) ont annoncé mardi avoir récolté 5314 signatures en faveur du maintien d'une formation musicale professionnelle dans le canton. Ils avaient jusqu'à mi-décembre pour en obtenir 4500.

Projet de loi

Le gouvernement a annoncé jeudi dernier qu'il maintenait la fermeture en 2021 du site neuchâtelois et que l'initiative n'aura pas d'impact sur sa décision. Pour le Conseil d'Etat, la fermeture de la HEM-NE ne compromet pas la réalisation des objectifs de l'initiative.

Le texte demande la conservation d'une formation musicale professionnelle accréditée qui délivre des titres de bachelor et de master. A cet effet, l’Etat peut conclure un ou des partenariats avec un canton ou une institution de formation supérieure. Il n'exige pas le maintien des structures actuelles, selon le gouvernement.

De leur côté, les groupes PopVertsSol, socialiste, Vert'Libéral-PDC au Grand Conseil ont réagi en déposant un projet de loi. Ce dernier demande que le Conseil d’État maintienne un enseignement professionnel de la musique dans le canton, y compris l’inscription de nouveaux élèves, tant et aussi longtemps que la population ne s’est pas exprimée sur l’initiative ou que celle-ci ait été retirée.

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