Sanction sportive! À Bali, si tu n'as pas de masque, tu fais des pompes

AFP

20.1.2021 - 11:11

Des étrangers surpris par les autorités sans masque sur l'île indonésienne de Bali ont été réprimandés et contraints de faire des pompes. 

Des étrangers surpris par les autorités sans masque sur l'île indonésienne de Bali ont été réprimandés et contraints de faire des pompes. 

Sur des vidéos partagées sur les réseaux sociaux cette semaine, on peut voir des touristes en shorts et T-shirts s'exécuter, et faire des pompes dans la chaleur tropicale, sous le regard d'officiers du maintien de l'ordre masqués.

Il est obligatoire à Bali depuis l'an dernier de porter un masque dans les lieux publics pour limiter la propagation du coronavirus.

Mais des dizaines d'étrangers ont été interpellés sans masque depuis le début de l'année, a indiqué l'officier chargé du maintien de l'ordre Gusti Agung Ketut Suryanegara.

«D'abord ils disent qu'ils ne sont pas au courant de cette réglementation», explique-t-il à l'AFP.

«Ensuite, ils disent qu'ils l'ont oublié, que leur masque était mouillé ou endommagé».

Sanction sportive

Plus de 70 personnes ont reçu une amende de 100.000 roupies (6 euros) mais une trentaine d'autres n'avaient pas d'argent sur eux et ont été sanctionnés par des pompes.

Ceux qui n'avaient pas de masques sur eux ont dû faire 50 pompes et ceux qui le portaient de façon inadéquate, 15 pompes.

«Le respect du port du masque par les touristes étrangers est très bas. 90% des contrevenants sont des touristes étrangers», souligne le responsable.

Expulsion possible

Des Indonésiens de Bali, île en majorité hindoue, dans le pays qui compte la plus grande population musulmane au monde, où dans d'autres régions ont aussi reçu cette sanction.

Les autorités de Bali ont prévenu qu'elles pourraient aller jusqu'à expulser les étrangers qui ne porteraient pas de masque et ne respecteraient pas les règlementation anti-Covid.

Mais de nombreux passants, Indonésiens comme étrangers, semblent ignorer ces règles.

Une touriste russe, Margarita Chlapak, interrogée par l'AFP dans une rue de la localité touristique de Canggu, ne porte pas de masque.

«J'essaye de respecter les protocoles sanitaires. Si je vais dans un magasin, bien sûr je porte un masque», dit-elle néanmoins.

L'île touristique a été durement touchée par l'épidémie et est officiellement interdite aux touristes étrangers depuis avril. Mais elle accueille de nombreux étrangers résidents de long terme ou venus d'autres régions du pays d'Asie du Sud-Est.

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