Vaud Deuxième alerte à la bombe en deux jours dans un collège d'Yverdon

sj, ats

3.9.2024 - 17:48

Le collège Léon-Michaud à Yverdon-les-Bains (VD) a été évacué une deuxième fois en deux jours mardi, après une nouvelle alerte à la bombe à la suite de celle de lundi. Au terme des investigations policières, aucun objet suspect n'a été trouvé, tout comme la veille. Une cellule psychologique a été mise en place. Les élèves réintégreront leurs classes mercredi.

Les quelque 700 élèves du collège Léon-Michaud à Yverdon-les-Bains (VD) ont été privés de deux jours d'école en raison de deux fausses alertes à la bombe lundi et mardi (archives).
Les quelque 700 élèves du collège Léon-Michaud à Yverdon-les-Bains (VD) ont été privés de deux jours d'école en raison de deux fausses alertes à la bombe lundi et mardi (archives).
ATS

Keystone-SDA, sj, ats

L'établissement secondaire a reçu mardi matin un message électronique menaçant, mentionnant une alerte à la bombe. Il a aussitôt prévenu les forces de l'ordre. Le collègue a été évacué dans la foulée vers 08h30 par mesure de précaution, a indiqué à Keystone-ATS David Guisolan, porte-parole de la police cantonale, revenant sur une information de plusieurs médias.

Les 700 élèves ont également été libérés pour l'après-midi, les fouilles étant alors encore en cours dans cet établissement volumineux et conséquent. Au terme des contrôles, rien de dangereux ni de suspect n'a été découvert. Une enquête est ouverte pour les incidents.

Les élèves qui le souhaitent peuvent bénéficier d'un soutien psychologique. Une présence policière est prévue mercredi matin aux abords du collège, selon le porte-parole. Une surveillance privée la nuit n'est pas exclue.

Le DEF condamne

Pour mémoire, le même collège avait déjà dû être évacué à la suite de menaces le 5 juin dernier. Une enquête avait également été ouverte. L'auteur n'a pas été retrouvé, selon M. Guisolan.

La police cantonale souligne que les responsables de ces fausses alertes ne se rendent pas compte des conséquences de leurs actes. Ils risquent des sanctions pénales jusqu'à trois ans de prison, une grosse amende, l'inscription dans le casier judiciaire, des frais d'intervention de la police à hauteur de 10'000 francs, ainsi que l'exclusion de l'école.

De son côté, le Département de l'enseignement et de la formation (DEF) «regrette et condamne fermement ces alertes à la bombe pour l'inquiétude et la peur qu'elles peuvent générer et pour les cours manqués». «Nous sommes en contact étroit avec la police pour les besoins de l'enquête et nous ferons tout ce qui est possible pour que les auteurs soient identifiés», écrivent les services de Frédéric Borloz dans une prise de position.