Une infection dévastatriceElle croit avoir la grippe, mais perd ses bras et ses jambes!
tgab/Trad
11.3.2024
Une pneumonie s'est transformée en empoisonnement du sang chez une Américaine de 51 ans qui pensait que ses symptômes étaient ceux d'un simple rhume. Les médecins ont finalement dû l'amputer.
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11.03.2024, 11:39
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Lors d'un voyage scolaire en avril 2023, Sherri Moody, enseignante dans un lycée du Texas, ne se sent pas très bien. Elle pense avoir attrapé une grippe. Mais ses symptômes s'aggravent: elle a une forte fièvre, des vomissements et des problèmes respiratoires.
Cette femme de 51 ans demande à son mari de l'accompagner aux urgences de l'hôpital. Cela lui arrive pour la première fois de sa vie, comme elle le raconte à la chaîne américaine Today: «J'étais en très bonne santé et en pleine forme. Je mangeais bien et je faisais de l'exercice».
«J'ai vu les pieds et les mains de ma femme mourir»
À l'hôpital, sa «grippe» s'avère être une double pneumonie causée par une infection streptococcique. L'inflammation à l'intérieur du corps de Moody se transforme rapidement en une dangereuse septicémie et elle tombe en état de choc septique. Ses reins et ses poumons commencent à lâcher et elle doit être placée dans un coma artificiel.
On lui administre des médicaments contre l'hypotension, qui pompent le sang dans ses organes, au détriment de la circulation dans ses extrémités. Au bout de quelques jours, les membres de sa femme ont commencé à changer de couleur, se souvient son mari. «J'ai littéralement vu les pieds et les mains de ma femme mourir», raconte David Moody à la chaîne américaine. «Ils étaient noirs et momifiés».
Forte malgré la difficulté
En juin 2023, les jambes de l'enseignante sont amputées sous le genou et en juillet, c'est au tour des bras à partir du coude. Après quatre mois d'hospitalisation et un mois de rééducation, Sherri a pu rentrer chez elle.
Mais d'autres complications et opérations sont survenues par la suite. Une infirmière spécialisée dans le traitement des plaies se rend à son domicile trois jours par semaine. Une opération compliquée pour lutter contre la gangrène de ses rotules est en cours.
Mais Sherri Moody ne se laisse pas abattre. «Je suis bien plus forte que je ne l'aurais jamais cru. J'ai simplement choisi d'être heureuse». Son mari confirme: «Elle n'a pas perdu sa personnalité».