Tollé chez Swiss Elle reste clouée au sol alors que l’avion n’était pas plein !

Une femme qui devait se rendre à Zurich depuis Dresde n’a pas pu prendre son avion à deux reprises. La raison ? L’avion était sensé être plein à craquer. Sauf que ce n’était pas le cas...

Une lectrice de «20 Minutes» a appris à ses dépens ce week-end qu'un siège vide dans un avion n'est pas forcément libre. En effet, elle n'a pas pu s'envoler comme prévu vendredi dernier de Dresde à Zurich parce que le vol Swiss affichait complet. Cette dame faisait partie d’un groupe de cinq personnes qui a dû rester au sol.

Le lendemain, le quintette devait se rendre à Zurich en passant par Francfort, mais une mauvaise surprise est arrivée dans la métropole allemande : l'avion était à nouveau bondé. Une dizaine de passagers avec des billets économiques n’ont ainsi pas pu profiter de leur vol. Si la femme bloquée à Dresde a pu finalement embarquer à Francfort, l’une de ses collègues n’a pas eu cette chance.

«Elle était en larmes», a rapporté au «20 Minutes» la femme qui a pu s’envoler pour Zurich depuis Francfort. Cette dernière a constaté à bord qu'une vingtaine de places étaient restées libres sur le trajet. De quoi lui faire sortir de ses gonds. «Je suis choquée», s’est-elle indignée.

Afin d’éteindre l’incendie, Swiss a rapidement donné des explications. «Sur les courts ­trajets ou dans les petits appareils, il n’y a pas de sièges spécifiques pour la classe business. Laisser un siège vide est un standard de confort», indique Meike Fuhlrott, la porte-parole de la compagnie.

Pour la femme qui a été lésée à deux reprises, c'est une maigre consolation de savoir que Swiss doit lui payer jusqu'à 580 francs de compensation, selon la durée du vol, mais aussi les repas, les taxis et l'hébergement.