Des employés transportent dans une cage des chiens errants au refuge Thabarwa, le 9 juillet 2019 près de Rangoun, en Birmanie
Des employés municipaux ramassent les chiens errants dans les rues de Rangoun pour les envoyer au refuge Thabarwa, le 4 juillet 2019 en Birmanie
Un employé municipal attrape un chien errant qui sera envoyé au refuge Thabarwa, le 4 juillet 2019 à Rangoun, en Birmanie
Des chiens errants au refuge Thabarwa, le 4 juillet 2019 dans les environs de Rangoun, en Birmanie
En Birmanie, des prières bouddhistes pour apaiser les chiens des rues
Des employés transportent dans une cage des chiens errants au refuge Thabarwa, le 9 juillet 2019 près de Rangoun, en Birmanie
Des employés municipaux ramassent les chiens errants dans les rues de Rangoun pour les envoyer au refuge Thabarwa, le 4 juillet 2019 en Birmanie
Un employé municipal attrape un chien errant qui sera envoyé au refuge Thabarwa, le 4 juillet 2019 à Rangoun, en Birmanie
Des chiens errants au refuge Thabarwa, le 4 juillet 2019 dans les environs de Rangoun, en Birmanie
En Birmanie, pays d'Asie du Sud-Est confronté à une population grandissante de chiens de rue où plus d'un millier de personnes meurent de la rage chaque année, des habitants en sont venus à diffuser des prières bouddhistes pour les calmer.
«Nous avons découvert que les chiens ne s'accouplaient et ne faisaient pas de chiots quand on leur passait des prières bouddhistes dans le chenil», assure Maung Maung Oo, responsable du refuge pour chiens Thabarwa.
«Que pouvons-nous faire d'autre?«, se désespère l'homme, dont le refuge est sous l'égide d'un temple bouddhiste, dans ce pays qui a un des taux les plus élevés au monde de rage.
Ce refuge accueille aujourd'hui 2.000 chiens, contre 800 habituellement, depuis que la mairie de Rangoun a commencé cette opération de nettoyage des rues de ses meutes de chiens, qui rendent impraticables certains quartiers, surtout la nuit.
L'exaspération est telle que dans certains quartiers, des habitants, exaspérés, en sont venus à empoisonner des chiens de rue, une pratique contraire au précepte bouddhiste selon lequel nulle créature ne doit être tuée.
C'est ici, à 70 kilomètres de Rangoun, que sont acheminés, en camions, des chiens ramassés dans les rues de la capitale économique birmane, qui en compterait quelque 200.000 selon la municipalité.
Celle-ci assure avoir fait transférer pas moins de 7.000 chiens des rues vers des refuges et chenils, mais aucune campagne systématique de stérilisation n'est effectuée, ne faisant que retarder le problème.
«Nous ne voulons pas que la Birmanie soit vue à l'étranger comme un pays où l'on tue les chiens. Alors on attrape gentiment les chiens et on les envoie en refuge», explique Win Bo, un responsable de la municipalité de Rangoun.
Mais l'Organisation mondiale de la santé (OMS) prêche, plutôt que la création de chenils géants, la vaccination des chiens de rue.
Des chiens de rue vaccinés, «c'est comme un coupe-feu» contre la maladie, assure le Dr Marina Ivanova, de l'ONG Four Paws, dont le siège est à Vienne.
Four Paws ambitionne de faire vacciner contre la rage un million de chiens en Birmanie sur les trois prochaines années.
Le problème de société est tel que des compagnies privées birmanes communiquent sur le fait qu'elles offrent aux autorités des lots de vaccins contre la rage pour les chiens des rues.
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