Séparation et audios sexistesEn pleine tempête, Giorgia Meloni reçoit un soutien de poids
Covermedia (trad.)
27.10.2023
Tout est faux : c'est ainsi que Maria Berlusconi, présidente de Fininvest et de Mondadori, répond à la controverse du Giambruno-gate.
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27.10.2023, 14:11
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Le journaliste, Andrea Giambruno, ex-compagnon de Giorgia Meloni, s'est retrouvé au centre de l'actualité pour des audios sexistes diffusés par «Striscia la Notizia». Ces derniers ont fait grand bruit autour de la prétendue rivalité entre la fille de Silvio Berlusconi et la cheffe du gouvernement italien.
«Ces derniers jours, j'ai lu et entendu de tout : des histoires fabriquées en coulisses, des reconstitutions totalement dépourvues de sens logique et souvent même contradictoires. La vérité n'est qu'une : j'ai beaucoup d'estime pour Giorgia Meloni. Je la trouve compétente, cohérente, concrète. Je l'apprécie sur le plan politique et je l'apprécie aussi beaucoup en tant que femme, encore plus aujourd'hui», a déclaré la présidente de Fininvest interrogée par Bruno Vespa à l'occasion de la sortie de son livre «Il rancore e la Speranza» (La rancoeur et l'espoir).
"Lorsque mon père est décédé, j'ai ressenti la proximité de Meloni avec notre famille et je lui en suis reconnaissante (...) En ce qui concerne le gouvernement, je suis d’accord avec ses choix, à commencer par la grande attention portée à la politique étrangère au nom des principes atlantistes et européistes : nous vivons une phase dramatique, dans laquelle c'est notre propre identité, libérale et démocratique, qui est attaquée. L'agression de la Russie contre l'Ukraine et les massacres au Moyen-Orient en sont la démonstration la plus claire et la plus atroce», poursuit Marina Berlusconi.
Avant de conclure : «"En ce qui concerne la politique économique, j'apprécie la prudence et le sens des responsabilités avec lesquels cet exécutif gère les comptes publics. Sans doute y a-t-il aussi eu des mesures que j'ai moins appréciées, et je ne l'ai pas caché. Mais il faut toujours considérer que le gouvernement s'est retrouvé à devoir gérer une situation macroéconomique très compliquée, entre guerre et inflation, ainsi qu'à devoir remédier à certains héritages du passé vraiment indigestes.»