Au festival du rakija le 29 avril 2019 à Pranjani, en Serbie.
Des participants au grand concours de rakija, eau-de-vie très populaire dans les Balkans, le 29 avril 2019 à Pranjani, en Serbie.
Au festival du rakija le 29 avril 2019 à Pranjani, en Serbie.
Au festival du rakija le 29 avril 2019 à Pranjani, en Serbie.
En Serbie, grand concours de rakija, une eau-de-vie très prisée
Au festival du rakija le 29 avril 2019 à Pranjani, en Serbie.
Des participants au grand concours de rakija, eau-de-vie très populaire dans les Balkans, le 29 avril 2019 à Pranjani, en Serbie.
Au festival du rakija le 29 avril 2019 à Pranjani, en Serbie.
Au festival du rakija le 29 avril 2019 à Pranjani, en Serbie.
Verre après verre, ils engloutissent des rasades de rakija, une eau-de-vie aussi forte que populaire dans les Balkans: lundi, dans la campagne serbe, ses adorateurs se sont affrontés dans une ambiance endiablée.
Sur des airs de cuivres balkaniques, des équipes de quatre se partagent un litre de ce puissant alcool de fruit en un quart d'heure, avant de se lancer dans une série d'épreuves, comme marcher sur une poutre sans tomber d'un côté ou de l'autre.
Comment départager les compétiteurs? Les arbitres ont tranché en prenant en compte «la vitesse et aussi la bonne humeur des participants», explique Ljiljana Bralovic, fondatrice du festival Rakija, qui se tient depuis 16 ans dans le village de Pranjani, dans le centre du pays.
Des dizaines de personnes avaient fait le déplacement et chaque équipe comptait un cinquième membre. Il lui revenait la mission essentielle de faire couler l'eau-de-vie en évitant d'en renverser. Et de ramener tout ce petit monde à la maison.
Lorsqu'on l'achète dans le commerce, le taux d'alcool du rakija se situe normalement autour de 40%, mais les variétés faites maison, immensément populaires à travers les Balkans, sont encore plus corsées.
Cet alcool s'obtient par distillation de divers fruits, notamment prune, poire et coing. Et pour ses amateurs, le rakija est bien davantage qu'une boisson. C'est un mode de vie.
«Depuis le berceau jusqu'aux derniers instants de la vie, on ne peut s'en passer dans aucun grand moment», assure Ljiljana Bralovic.
Certains démarrent même leur journée avec un petit verre de rakija. Et des enthousiastes lui prêtent même des vertus toniques en cas de bobo...
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