Enseignant assassiné Les sept hommes placés en garde à vue libérés

ATS

15.1.2021 - 18:43

Les gardes à vue de sept jeunes hommes interpellés mardi dans le cadre de l'enquête antiterroriste sur l'assassinat du professeur Samuel Paty ont été levées vendredi «sans poursuite» à ce stade, a-t-on appris de source judiciaire. Le professeur avait été décapité en octobre dans la région parisienne.

Les gardes à vue de sept jeunes hommes interpellés mardi dans le cadre de l'enquête antiterroriste sur l'assassinat du professeur Samuel Paty ont été levées vendredi «sans poursuite» à ce stade, a-t-on appris de source judiciaire.
Les gardes à vue de sept jeunes hommes interpellés mardi dans le cadre de l'enquête antiterroriste sur l'assassinat du professeur Samuel Paty ont été levées vendredi «sans poursuite» à ce stade, a-t-on appris de source judiciaire.
KEYSTONE

Ces hommes âgés de 17 à 21 ans avaient été interpellés car ils «apparaissent sur différents groupes de messagerie auxquels participait (Abdoullakh) Anzorov», l'assassin de M. Paty, avait précisé cette même source. Ils avaient été interpellés mardi matin dans plusieurs villes de France. Certains sont d'origine tchétchène, comme l'assaillant.

Au total, 14 personnes sont inculpées dans l'enquête sur l'assassinat de Samuel Paty, 47 ans, décapité le 16 octobre près de son collège en région parisienne pour avoir montré à ses élèves des caricatures de Mahomet, notamment de Charlie Hebdo.

Abattu par les policiers

Parmi les suspects figurent, le père d'une élève à l'origine de la campagne de dénigrement du professeur, et le militant islamiste qui l'avait soutenu. Six collégiens sont également inculpés, dont cinq pour «complicité d'assassinat terroriste», accusés d'avoir permis à Anzorov, un réfugié de 18 ans, d'identifier le professeur.

L'assaillant avait revendiqué son geste dans un message audio en russe où il disait avoir «vengé le prophète» Mahomet, reprochant au professeur de l'avoir «montré de manière insultante». Il avait été abattu peu après par les policiers.

En décembre, cinq hommes âgés de 18 à 21 ans et d'origine tchétchène, avaient aussi été libérés à l'issue de leur garde à vue sans poursuite à ce stade. Les juges d'instruction s'intéressaient aux possibles contacts qu'ils avaient pu avoir avec le terroriste.

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ATS