Alerte à la bombe EuroAirport de Bâle-Mulhouse rouvert en soirée après l'évacuation

L'EuroAirport de Bâle-Mulhouse a été évacué jeudi en début d'après-midi en raison d'une alerte à la bombe. L'aéroport se trouve sur territoire français. Quatorze aéroports français ont reçu des menaces et au moins onze ont été évacués.

Une porte-parole de l'EuroAirport et la Préfecture du département du Haut-Rhin ont confirmé à l'agence Keystone-ATS l'évacuation de l'aéroport à cause d'une alerte à la bombe. Le trafic aérien a été interrompu pendant plusieurs heures durant l'après-midi avant de rouvrir en soirée, lit-on sur le site de l'aéroport.

Afin de «garantir la sécurité de l'ensemble des passagers et du personnel de l'aéroport» le préfet du Haut-Rhin avait annoncé en début d'après-midi avoir activé «les protocoles de sécurité nécessaires», suite à l'alerte à la bombe.

Les passagers à l'intérieur de l'aérogare ont été pris en charge par les autorités aéroportuaires et évacués par bus dans des points de rassemblement à l'extérieur du site, a précisé la Préfecture. Le préfet avait appelé tous les passagers «qui devaient se rendre à l'aéroport» à se renseigner avant leur déplacement «afin de ne pas subir de désagrément».

14 aéroports menacés

Jeudi matin, quatorze aéroports français ont reçu des menaces d'attentat. Au moins onze aéroports ont procédé à des évacuations – parfois brèves – après des alertes à la bombe, a indiqué l'AFP. Les aéroports de Montpellier, Nantes, Bordeaux et Lille ont notamment été concernés. En soirée, plusieurs ont pu rouvrir, selon l'AFP.

Le ministre de l'Interieur Gérald Darmanin a en outre déclaré jeudi soir sur BFMTV que les services de police français ont procédé à 18 interpellations «ces 48 dernières heures», principalement de mineurs. «Ils sont présentés au moment où je vous parle à la justice», a-t-il encore précisé.

Mercredi déjà, la plupart des grands aéroports français, à l'exception des deux parisiens, ont été temporairement évacués après des menaces. Environ 130 vols ont été annulés. Ces alertes se multiplient depuis plusieurs jours en France, notamment depuis l'attaque qui a coûté la vie à un enseignant à Arras.