Scandale Johnson sur le gril pour avoir festoyé pendant le confinement

ATS

11.1.2022 - 10:42

Le Premier ministre britannique Boris Johnson risque d'être visé par une enquête de police sur une garden party à Downing Street en mai 2020, en plein confinement. Il s'agit d'une nouvelle révélation embarrassante pour le gouvernement.

L'organisation d'une fête durant le confinement embarrasse le gouvernement de Boris Johnson (archives).
L'organisation d'une fête durant le confinement embarrasse le gouvernement de Boris Johnson (archives).
ATS

11.1.2022 - 10:42

Selon plusieurs médias, cette fête aurait été organisée dans les jardins de Downing Street le 20 mai 2020, en présence du dirigeant conservateur de 57 ans et de son épouse Carrie, à un moment où les interactions sociales étaient drastiquement limitées.

La police a confirmé lundi soir «être en contact» avec le gouvernement sur cette affaire qui pourrait faire l'objet d'une enquête pour violation des règles sanitaires. En mai 2020, il n'était possible de rencontrer qu'une seule personne extérieure à son foyer dans un lieu public, à l'extérieur et à condition de rester à deux mètres l'un de l'autre.

Cette nouvelle révélation s'ajoute à des accusations de fêtes organisées en décembre 2020 dans les cercles du pouvoir, qui ont donné lieu à l'ouverture d'une enquête interne.

Selon la chaîne ITV News, le secrétaire particulier en chef de Boris Johnson, Martin Reynolds, a envoyé en mai 2020 un mail à une centaine de personnes, les conviant «après une période incroyablement chargée», à «profiter du beau temps» lors d'un pot «avec distanciation sociale» dans les jardins de Downing Street. «Rejoignez-nous à partir de 18h00 et apportez vos propres boissons», concluait le message.

Sourire gêné

Interrogé – avant cette publication – sur sa présence à cet événement, Boris Johnson s'est contenté dans un sourire gêné de se référer à l'enquête en cours, menée par la Haut fonctionnaire Sue Gray sur les nombreuses allégations d'événements contraires aux règles à Downing Street pendant la pandémie.

«Je peux comprendre que les gens soient bouleversés et en colère après ces allégations», a déclaré le secrétaire d'Etat à la santé Ed Argar sur SkyNews mardi. «C'est pourquoi il est juste que le Premier ministre ait demandé que cette enquête indépendante soit menée à bien rapidement, pour déterminer les faits derrière ces allégations.»

ATS