MarocFermeture des frontières: les Suisses sur place pas impactés
clsi
24.12.2021 - 16:39
Les touristes suisses au Maroc ne sont pour l'heure pas impactés par la fermeture des frontières. Le pays a, face à la montée d'Omicron, mis fin jeudi au dispositif visant à rapatrier ses ressortissants bloqués à l'étranger et a prolongé l'état d'urgence sanitaire jusqu'au 31 janvier 2022. Les rapatriements depuis le Maroc sont eux toujours possibles.
Keystone-SDA, clsi
24.12.2021, 16:39
ATS
Une dizaine de touristes suisses séjournent actuellement au Maroc, a indiqué le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) vendredi à Keystone-ATS. Aucun cas de compatriotes bloqués n'a pour l'heure été signalé à l'Ambassade de Suisse à Rabat et aucune demande d'assistance n'a été reçue. Des vols commerciaux sont en outre encore ponctuellement organisés, a précisé le DFAE.
Le 13 décembre, les autorités marocaines avaient permis «à titre exceptionnel» aux Marocains retenus à l'étranger de retourner dans leur pays via le Portugal, la Turquie et les Emirats arabes unis.
Toutefois, elles ont décidé de cesser ces opérations de retour à compter de jeudi en raison de la recrudescence de l'épidémie au Maroc, refermant de facto les frontières du royaume. Seuls sont désormais autorisés des vols spéciaux de rapatriement au départ du Maroc soumis au cas par cas à l'approbation des autorités marocaines.
Le conseil de gouvernement marocain a par ailleurs décidé jeudi de prolonger par décret la durée de validité de l'état d'urgence sanitaire, en place depuis 2020, sur l'ensemble du territoire jusqu'au 31 janvier 2022.
Le gouvernement marocain a déjà interdit toutes les célébrations du Nouvel An et rétabli un couvre-feu nocturne, alors que le royaume a enregistré ses premiers cas de contamination dus au variant Omicron. Sont également bannis les festivals et les grandes manifestations culturelles et artistiques depuis le début du mois.
Ces restrictions frappent de plein fouet l'industrie du tourisme, de l'hôtellerie et de la restauration, un secteur vital pour l'économie du royaume.