Environnement Grande America: oiseaux mazoutés

ATS

23.3.2019 - 13:10

Un Fou de Bassan a été retrouvé mort mardi sur une plage d'Hendaye en France, mazouté par du fioul du navire Grande America (photo prétexte).
Un Fou de Bassan a été retrouvé mort mardi sur une plage d'Hendaye en France, mazouté par du fioul du navire Grande America (photo prétexte).
Source: Pixabay

Deux oiseaux souillés aux hydrocarbures ont été atteints par «du fioul du navire Grande America». L'un a été retrouvé mort mardi sur une plage d'Hendaye (Pyrénées-Atlantique, sud-ouest) et l'autre a été récupéré le lendemain encore vivant sur une plage landaise.

«Des prélèvements ont été réalisés (...). Le résultat des analyses montre que le polluant provient du fioul du navire Grande America», coulé le 12 mars à 330 kilomètres des côtes, ont précisé les deux préfectures. Elles annoncent ainsi les premiers cas avérés d'oiseaux victimes de cette pollution maritime.

Un Fou de Bassan

L'oiseau mort retrouvé sur la plage d'Hendaye était un Fou de Bassan, et l'autre arrivé jusqu'à la plage de Messanges (Landes) est un Grand Labbe. Encore vivant, ce dernier a été pris en charge par le centre de soins de la faune sauvage Alca Torda à Pouydesseaux (Landes) en vue de son nettoyage.

«Des prélèvements ont été réalisés sur ces deux oiseaux et communiqués pour analyse au Centre de documentation, de recherche et d'expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux (CEDRE) en vue de l'identification de la nature et de l'origine du produit», ont expliqué les préfectures des Landes et des Pyrénées-Atlantiques.

Selon un inventaire détaillé de la cargaison publié par la préfecture maritime de l'Atlantique, le navire, qui allait de Hambourg (Allemagne) à Casablanca (Maroc), contenait entre autres 1050 tonnes de matières dangereuses, 2100 véhicules, du fioul et du diesel marin ainsi que des produits alimentaires.

Grâce à une météo plus clémente depuis le milieu de la semaine, les opérations de récupération de la pollution sont «plus efficaces», selon la préfecture maritime de l'Atlantique. Elle assurait mardi qu'une éventuelle pollution ne devrait pas toucher les côtes avant le vendredi 29 mars.

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