Douanes Ils s’échangent des boas constricteurs à la frontière

nt, ats

12.8.2021 - 11:25

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Un Egyptien domicilié en Suisse et un Français ont été interceptés la semaine dernière alors qu'ils échangeaient des boas à la douane de Chancy I (GE). Les deux détenteurs ne disposaient pas de certificats CITES pour leurs boas. Les reptiles ont été mis en sûreté.

Deux jeunes hommes ont été interpellés alors qu'ils s'échangeaient des boas à la frontière genevoise (image d'illustration).
Deux jeunes hommes ont été interpellés alors qu'ils s'échangeaient des boas à la frontière genevoise (image d'illustration).
ATS

Jeudi dernier dans la matinée, des collaborateurs de l'Administration fédérale des douanes (AFD) effectuaient une patrouille mobile. Ils ont constaté que deux voitures étaient parquées sur l'emplacement officiel de la douane de Chancy I. Devant les coffres ouverts, deux personnes s'échangeaient de la marchandise.

Un Français de 21 ans, domicilié dans l'Hexagone, et un Egyptien de 23 ans habitant en Suisse ont été interpellés, annonce l'AFD jeudi. Ces personnes souhaitaient faire un échange de serpents.

Le Français était en possession de deux reptiles provenant de France; quant à l'Egyptien, il a affirmé les avoir achetés à des particuliers en Suisse via un site de petites annonces.

Or, les deux serpents du Français, un boa constrictor imperator colombien et un boa salomon, font partie d'espèces protégées par la Convention de Washington. La personne domiciliée en Suisse est elle propriétaire de deux boas constrictor imperator colombiens, de deux boas constrictor Crawl Cay et d'un python Regius. Ces boas comptent également parmi les espèces protégées.

Contacté, l'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires a demandé la mise en sûreté des serpents de l'Egyptien à son domicile avec défense d'en disposer. Les reptiles du Français ont été confiés à un vivarium de la région.

Ne disposant pas de certificats CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction), les deux détenteurs de boas vont faire l'objet de vérifications par l'autorité vétérinaire compétente.