Street art Immense fresque en hommage au personnel de l'hôpital de Besançon

ATS

8.9.2021 - 16:19

Une main géante tenant une seringue, une autre un scalpel, une main gantée ou encore une main d'enfant tenant celle vieillie d'un adulte: le graffeur Nacle a terminé mercredi une immense fresque de street art en hommage au personnel de l'hôpital de Besançon.

Avec cette fresque, Nacle entend "rendre hommage au combat" que les personnels hospitaliers "ont mené pendant la pandémie, mais aussi à leur travail en général".
Avec cette fresque, Nacle entend "rendre hommage au combat" que les personnels hospitaliers "ont mené pendant la pandémie, mais aussi à leur travail en général".
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Keystone-SDA

Peinte sur le mur de l'hélistation du Centre hospitalier universitaire régional (CHRU), cette fresque de 50 mètres de long sur 8 mètres de haut environ est visible depuis le tramway, depuis la route ou sur le chemin des milliers de femmes et d'hommes qui viennent travailler chaque jour à l'hôpital.

Sur un patchwork graphique coloré propre à l'univers de Nacle, dix mains de plusieurs mètres d'envergure se succèdent. «L'idée, c'est de passer un message universel de fraternité» et de «faire un clin d'oeil au personnel du CHRU dans son ensemble», des soignants au personnel administratif, en passant par les agents d'entretien, explique à l'AFP l'artiste bisontin de 33 ans.

«C'est à la fois pour rendre hommage au combat qu'ils ont mené pendant la pandémie, mais aussi à leur travail en général, qui n'est pas nouveau et qui durera encore longtemps», ajoute Nacle.

«Tous amenés à passer» à l'hôpital

L'artiste voulait réaliser une fresque qui «parle aux personnels, aux patients et aux gens extérieurs à l'hôpital», où «on est tous amené à passer, pour les bonnes et les mauvaises nouvelles».

Le projet a été confié par la ville de Besançon à Nacle, notamment connu pour ses portraits réalistes de femmes en noir et blanc et pour avoir réalisé pendant le premier confinement une fresque monumentale représentant l'archange Saint-Michel arrêtant l'épidémie de peste à Rome en 590.

Le choix graphique de la fresque a été soumis aux agents de l'établissement hospitalier qui se sont prononcés parmi quatre propositions. La moitié des 1300 participants ont ainsi choisi la proposition graphique représentant des mains sur un fond pop, selon l'hôpital.