Attouchements L'acteur américain Cuba Gooding Jr. en procès en février pour attouchements

AFP

18.10.2021 - 21:07

L'acteur américain Cuba Gooding Jr comparaîtra en procès à New York en février pour des faits présumés d'attouchements sur trois femmes, dernier épisode de la vague #MeToo dans l'industrie du spectacle aux Etats-Unis, a-t-on appris lundi.

Cuba Gooding Jr. arrive au tribunal de Manhattan le 22 janvier 2020
Cuba Gooding Jr. arrive au tribunal de Manhattan le 22 janvier 2020
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L'acteur américain Cuba Gooding Jr comparaîtra en procès à New York en février pour des faits présumés d'attouchements sur trois femmes, dernier épisode de la vague #MeToo dans l'industrie du spectacle aux Etats-Unis, a-t-on appris lundi.

La star du film «Jerry Maguire», Oscar du meilleur second rôle en 1997, devait être jugée en avril 2020, mais le procès n'a cessé d'être repoussé en raison de la pandémie qui a stoppé net l'activité à New York pendant un an. 

Un juge de la ville, Curtis Farber, a fixé au 1er février prochain le début des audiences, a indiqué à l'AFP l'avocat de M. Gooding Jr., Peter Toumbekis.

Une vingtaine de femmes l'accusent

Depuis 2019, une vingtaine de femmes ont accusé Cuba Gooding Jr., âgé de 53 ans, d'attouchements forcés ou de harcèlement sexuel. Il est également la cible depuis août 2020 d'une plainte au civil d'une femme qui l'accuse de viol dans un hôtel de Manhattan en 2013.

Les faits qui seront jugés en février 2022 concernent des attouchements sexuels contre une femme dans un restaurant new-yorkais en septembre 2018, contre une seconde dans une boîte de nuit de la ville le mois suivant et sur une troisième femme dans un bar en juin 2019.

L'acteur rejette toutes les accusations. Il encourt en théorie la réclusion s'il est reconnu coupable.

Cuba Gooding Jr. s'était fait connaître avec le film «Boyz'n the Hood, la loi de la rue» (1991) avant «Jerry Maguire» Il a récemment incarné O.J. Simpson dans la mini-série «American Crime Story».

L'acteur s'ajoute à une liste de stars du cinéma ou de la musique tombées en disgrâce ou condamnées grâce au mouvement #MeToo, notamment avec la chute en 2020 du producteur «roi» d'Hollywood Harvey Weinstein, envoyé pour 23 années en prison. Ou avec le procès en septembre à Brooklyn qui a reconnu coupable le chanteur de R&B R. Kelly d'avoir mis en place un «système» d'exploitation sexuelle de jeunes femmes, dont des mineures.