C'est l'épilogue d'une saga qui a déchaîné les passions au Royaume-Uni: Geronimo, un alpaga testé positif à la tuberculose bovine, a été euthanasié mardi par les services vétérinaires de l'Etat. Cela au grand dam de son éleveuse qui contestait le diagnostic.
Importé de Nouvelle-Zélande, l'alpaga à la robe noire était arrivé en Angleterre il y a quatre ans.
Le sort de l'alpaga avait suscité l'émoi au Royaume-Uni, allant jusqu'à mobiliser une manifestation devant la demeure du Premier ministre Boris Johnson pour demander de l'épargner.
L'alpaga a quitté mardi matin sa ferme située près de Wickwar, dans le South Gloucestershire (sud-ouest de l'Angleterre).
L'alpaga Geronimo a été euthanasié malgré le tollé général
Importé de Nouvelle-Zélande, l'alpaga à la robe noire était arrivé en Angleterre il y a quatre ans.
Le sort de l'alpaga avait suscité l'émoi au Royaume-Uni, allant jusqu'à mobiliser une manifestation devant la demeure du Premier ministre Boris Johnson pour demander de l'épargner.
L'alpaga a quitté mardi matin sa ferme située près de Wickwar, dans le South Gloucestershire (sud-ouest de l'Angleterre).
L'alpaga a quitté mardi matin sa ferme située près de Wickwar, dans le South Gloucestershire (sud-ouest de l'Angleterre), dans une remorque, sous les yeux de ses congénères rassemblés dans un champ voisin.
La justice britannique avait scellé le sort du camélidé en rejetant, le 18 août, l'ultime recours de sa propriétaire, Helen Macdonald, pour suspendre le mandat d'abattage et ainsi le sauver.
Lors de son importation depuis sa Nouvelle-Zélande natale il y a quatre ans, l'alpaga à la robe noire avait subi quatre tests cutanés qui s'étaient révélés négatifs à la tuberculose bovine.
Faux positifs dénoncés
Mais au Royaume-Uni, il a ensuite subi deux tests sanguins et un test cutané qui se sont tous avérés positifs, conduisant les autorités à ordonner sa mise à mort.
Helen Macdonald avait dénoncé de faux positifs et demandé un nouveau test, ce qui lui avait été refusé début août par la Haute Cour de Londres. La justice avait ensuite refusé de suspendre le mandat d'abattage.
Emoi dans le pays
Le sort de l'alpaga avait suscité l'émoi au Royaume-Uni, allant jusqu'à mobiliser une manifestation devant la demeure du Premier ministre Boris Johnson pour demander de l'épargner.
«Il est évidemment très éprouvant pour quelqu'un de voir des animaux emportés par la tuberculose, et c'est une situation à laquelle les fermiers doivent malheureusement faire face», a réagi mardi un porte-parole du dirigeant conservateur, adressant sa «sympathie à Helen Macdonald et toute autre personne affectée par cette terrible maladie».
Plus de 140'000 personnes avaient signé une pétition demandant de sauver Geronimo, qui a également reçu le soutien public de Stanley Johnson, le père du chef du gouvernement.