Arts de la scène – VD L'Arsenic à Lausanne dévoile la première partie de la saison 21-22

sj, ats

27.8.2021 - 10:28

Le rideau de la nouvelle saison à l'Arsenic de Lausanne va se lever le 22 septembre prochain.
Le rideau de la nouvelle saison à l'Arsenic de Lausanne va se lever le 22 septembre prochain.
ATS

La saison 2020-2021 de l'Arsenic à Lausanne débutera le 22 septembre prochain. Ses responsables ont levé le voile sur la première partie des spectacles qui s'étaleront jusqu'au 17 décembre. Au programme: du théâtre, de la danse, de la musique et des performances.

«Au moment où la société se polarise sur les réponses à apporter à la crise écologique, sanitaire et sociale, l'art prend une dimension aussi urgente que fragile dans sa proposition de partage du sensible, de lieu de débat inclusif, de confrontation bienveillante», écrivent les responsables du Centre d'art scénique contemporain (Arsenic) dans un communiqué.

«L'urgence d'envisager de nouvelles manières de penser le monde, mais aussi celle de maintenir le dialogue entre les différentes alternatives, n’ont jamais été aussi grandes, aussi vitales», disent-ils.

Le début de la saison coïncide avec le premier week-end de la 7e édition de «Parcours Commun», organisé avec le Théâtre de Vidy et le Théâtre Sévelin 36. L'Arsenic y présente trois créations du 22 au 26 septembre. Elle lèvera le rideau avec le spectacle mis en scène par le chorégraphe Philippe Saire, «Orphelins», un huis clos évoquant la fracture sociale et le racisme.

Jean Genet et Thomas Bernhard

Le même soir du 22 septembre, l'Arsenic propose «Music Hall», une collaboration entre le chorégraphe suisse Marco Berrettini, le metteur en scène français Jonathan Capdevielle et le meneur de cabaret parisien Jérôme Marin.

Le public pourra aussi découvrir «Anacronica II: Lying on the Hip», un dialogue transgénérationnel entre deux artistes dont le travail croise la danse, la performance et les études queer. Pêle-mêle aussi: deux pièces du vaudois Julien Mages, d'autres des romands Jean-Daniel Piguet, Aurélien Patouillard, Fabrice Gorgerat ou Joël Maillard, des mises en scène de pièces de théâtre de Jean Genet et de Thomas Bernhard ou encore un festival de performances.

Grâce aux aides fédérales et cantonales, au maintien de subventions communales et cantonales, l'Arsenic a pu garantir aux compagnies et aux artistes indépendants des conditions justes pour le report – ou dans quatre cas l'annulation – des 34 spectacles (159 représentations) interrompus depuis mars 2020. L'institution a ainsi pu éviter un effet domino et l'annulation d'autres coproductions déjà engagées sur les saisons à venir, explique-t-elle.

Durant la saison 2020-2021, quinze des spectacles ont pu finalement voir le jour, en grande partie grâce à la prolongation de la saison à fin juillet. Pour cette saison 2021-2022, douze d'entre eux ont encore pu être reprogrammés, détaillent les responsables.

www.arsenic.ch

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