Westminster Hall Un homme voulait vérifier qu'Elizabeth II était bien décédée

ATS

20.9.2022 - 19:49

L'homme qui avait été arrêté à Westminster Hall après avoir tenté d'approcher le cercueil d'Elizabeth II, exposé pour que les Britanniques puissent lui rendre un dernier hommage, voulait vérifier qu'elle était bien décédée, a indiqué le juge devant qui il a comparu mardi.

Anecdotes amusantes  : Ce que vous ne saviez pas sur Elizabeth II

Anecdotes amusantes : Ce que vous ne saviez pas sur Elizabeth II

Durant ses 70 ans de règne, la reine Elizabeth a reçu des cadeaux extraordinaires, comme....

21.09.2022

Vendredi, cet homme de 28 ans avait fait la longue queue qui serpentait à travers Londres pour approcher la dépouille de la souveraine décédée le 8 septembre à 96 ans.

Une fois entré dans le hall de Wesminster, où elle reposait, il avait quitté le tapis en direction du catafalque et avait saisi des deux mains un tissu qui drapait le cercueil.

Des gardes royaux se tiennent près du cercueil de la reine Elizabeth II, alors que des membres du public lui rendent hommage, à Westminster Hall.
Des gardes royaux se tiennent près du cercueil de la reine Elizabeth II, alors que des membres du public lui rendent hommage, à Westminster Hall.
KEYSTONE

Rapidement arrêté par la police, il a comparution mardi devant le tribunal de Westminster pour deux chefs d'accusation de trouble à l'ordre public.

«Essayer d'établir le contact»

Le prévenu «souffre de délires et pense que la reine n'est pas morte», a indiqué le juge Michael Snow, «il pense que le roi Charles a quelque chose à voir avec cela et qu'il pourrait aller au château de Windsor pour lui rendre hommage, mais aussi parce qu'il pense toujours qu'elle est vivante.»

«Le prévenu a affirmé que la reine n'était pas morte et qu'il s'était approché du cercueil parce qu'il voulait vérifier par lui-même», a détaillé le procureur Luke Staton.

«Il a dit qu'il avait l'intention de se rendre aux funérailles», a-t-il ajouté, qu'il «avait prévu d'écrire à la famille royale et, si elle ne répondait pas, d'aller au château de Windsor, au palais de Buckingham et à Balmoral pour essayer de parler à la reine».

«Je devrais entrer par effraction pour essayer d'établir le contact», a-t-il lui-même déclaré à la cour, ajoutant qu'il aurait tenté «aussi longtemps» qu'il était en vie. Ce dernier a été libéré sous caution à condition qu'il reste dans un hôpital psychiatrique de l'Est de Londres, jusqu'à sa prochaine comparution devant le même tribunal le 18 octobre.

ATS