Encore sous surveillance L'incendie des Cévennes est maîtrisé

ATS

10.7.2022 - 21:20

L'incendie qui a ravagé 650 hectares de forêt depuis jeudi dans les Cévennes, dans le nord du Gard, est enfin maîtrisé, ont annoncé dimanche les pompiers. Un dispositif de surveillance allégé est cependant maintenu.

Cette photo fournie par les pompiers du SDIS30 montre des pompiers luttant contre un feu de brousse jeudi 7 juillet 2022 près de Bordezac, dans le sud de la France. Des centaines de pompiers, appuyés par des avions largueurs d'eau, ont lutté vendredi contre un grand feu de forêt dans le sud-est de la France, qui a forcé l'évacuation des villages voisins.
Cette photo fournie par les pompiers du SDIS30 montre des pompiers luttant contre un feu de brousse jeudi 7 juillet 2022 près de Bordezac, dans le sud de la France. Des centaines de pompiers, appuyés par des avions largueurs d'eau, ont lutté vendredi contre un grand feu de forêt dans le sud-est de la France, qui a forcé l'évacuation des villages voisins.
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Keystone-SDA

«Le feu est maîtrisé. Mais on poursuit une surveillance active sur des souches qui brûlent encore à l'intérieur et pourraient se remettre à flamber sous l'effet du vent», a indiqué à l'AFP le commandant Bernard Scotto, chargé de la communication des pompiers du Gard.

La journée de dimanche a été calme sur l'ensemble du département, où seules deux petites alertes ont été signalées et rapidement traitées, a indiqué l'officier.

Sur le feu de Bordezac, «on a fait le tour de la zone et il y a eu beaucoup moins de réallumages», a précisé le chargé de communication, selon qui le travail restant, visant à intervenir rapidement pour éteindre les braises encore actives, pourrait se poursuivre sur plusieurs jours compte tenu de la «circonférence de la zone» à traiter et des difficultés du terrain «qui couvre deux vallées».

Pour toutes ces raisons, «on va maintenir pour la nuit un effectif de 140 pompiers. Mais on envisage dès demain matin de libérer deux colonnes extra-départementales représentant plus d'une centaine d'hommes», a-t-il précisé.

Dans la matinée, le porte-parole des sapeurs-pompiers du Gard avait expliqué à l'AFP que la priorité des 350 hommes toujours sur place était de traiter «mètre par mètre toute la circonférence du feu, à la lisière entre ce qui a brûlé et ce qui n'a pas brûlé, là où l'on peut avoir des départs de feu». Il avait également exprimé sa crainte qu'au milieu des 650 hectares brûlés il y ait encore des bosquets non-brûlés qui s'enflamment et produisent des étincelles qui pourraient alors gagner la zone verte.

Ces préoccupations étaient toujours d'actualité dimanche en fin de journée, même si le quadrillage de la surveillance de la zone a été allégé: «Là où on avait un engin tous les dix mètres, on va en conserver un tous les 50 mètres. Mais dès qu'on voit une fumée, on intervient», a précisé le commandant Scotto.

Pour ce faire, les pompiers disposent sur le site d'un hélicoptère bombardier d'eau pour opérer «des frappes chirurgicales» sur toutes les reprises de feu potentielles. En cas d'urgence, des moyens aériens nationaux seraient appelés en renfort.

Parti du hameau de Bordezac vers 17h00 jeudi, ce sinistre a mobilisé jusqu'à 950 hommes, mais n'a fait aucune victime.