Destination de vacances La crise climatique, un facteur déterminant pour organiser les vacances?

Relax

23.3.2023 - 19:39

Après les records de chaleur et les incendies survenus au cours de l'été 2022, 40% des Français envisagent leurs vacances estivales sous le prisme de la crise climatique, révèle un nouveau sondage.

40% des Français interrogés déclarent vouloir changer leurs habitudes touristiques pour 2023 suite aux événements climatiques survenus l'été dernier.
40% des Français interrogés déclarent vouloir changer leurs habitudes touristiques pour 2023 suite aux événements climatiques survenus l'été dernier.
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23.3.2023 - 19:39

Pas plus tard que l’année dernière, les critères pour choisir la destination des vacances estivales reposaient principalement sur des éléments comme le budget, la disponibilité ou encore l’aspect plaisir. Mais il se pourrait qu’il y ait un avant et un après, au vu des évènements climatiques extrêmes survenus l'été dernier. Les mois de juin, juillet et d'août 2022 ont été marqués par des épisodes de sécheresse sans précédent et des incendies ravageurs dans une grande partie de l’Hexagone (ainsi qu'en Europe et dans d'autres parties du monde).

Des manifestations amplifiées par la crise climatique qui n’ont pas été sans effet sur la perception des Français… allant même jusqu’à remettre en question leur choix de destination de vacances, comme le démontre un récent sondage BVA réalisé pour l’agence de vacances Maeva. Selon l'enquête, 40% des Français interrogés déclarent vouloir changer leurs habitudes touristiques pour 2023 suite aux événements climatiques survenus l'été dernier. Plus d'un tiers (37%) souhaitent par exemple privilégier une destination où il ne fait habituellement pas trop chaud telle que la montagne ou les lieux situés près d’un point d’eau, tandis que 26% envisagent de réserver à la dernière minute en fonction de la météo.

Mais cette nouvelle manière d'envisager les vacances n'est pas motivée uniquement par les conditions météorologiques. 54% des Français déclarent vouloir réduire leur consommation énergétique et leur empreinte écologique.Plus de la moitié se dit par exemple prête à faire l'impasse sur la climatisation (68%) ou à privilégier le train (64%), tandis que 33% évoquent la possibilité de partir moins loin pour ainsi réduire les émissions carbone liées à leurs déplacements et 15% mentionnent un hébergement éco-responsable.

Quant à ceux qui ne se sentent pas prêts à changer leurs plans, le facteur financier est mentionné comme le principal frein (36%) pour limiter l’impact environnemental des vacances. Ce qui n'a rien d'étonnant dans ce contexte d'inflation... Toutefois, 16% des personnes interrogées avouent qu'elles «ne voient pas ce que cela changerait pour l’environnement».

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