Adolescent tué La France secouée par un nouveau drame dans un lycée

ATS

10.4.2024 - 15:58

Un adolescent de 15 ans a été retrouvé mort mardi dans les toilettes d'un lycée privé de Reims (Marne), a indiqué mercredi le procureur de Reims à l'AFP. Le magistrat a précisé que le contexte autour de ce décès n'était pas encore «clairement défini».

Un adolescent de 15 ans a été retrouvé mort mardi dans les toilettes d'un lycée privé de Reims (image d’illustration).
Un adolescent de 15 ans a été retrouvé mort mardi dans les toilettes d'un lycée privé de Reims (image d’illustration).
KEYSTONE

Keystone-SDA

Cet élève est «mort dans les toilettes de l'internat» du lycée Saint-Jean Baptiste de La Salle, selon le communiqué du procureur François Schneider. «Aucune trace suspecte» n'a été retrouvée sur le corps et «la cause de la mort est inconnue».

Le contexte de ce décès «n'est absolument pas clairement défini», a insisté M. Schneider, qui doit tenir une conférence de presse jeudi à 15h00.

L'élève, qui manquait à l'appel au moment du repas, a fait un «malaise dans les toilettes», a affirmé à l'AFP le directeur du groupement scolaire dont fait partie le lycée, Didier Tilly, qui ajoute qu'aucun cachet n'a été retrouvé dans sa chambre. Retrouvé dans le coma, il est décédé à 20h15, selon une source policière.

Une enquête en recherche des causes de la mort a été confiée à la police de Reims, a précisé le procureur. Une autopsie est prévue jeudi.

«En recherche sur lui-même»

Jointe par l'AFP, la direction de la fondation de La Salle s'est dite «atterrée» par ce décès, et a refusé de se prononcer sur un éventuel harcèlement évoqué par des élèves du lycée auprès d'une journaliste de l'AFP. C'était «un jeune qui était en recherche» sur lui-même, «qui se questionnait comme beaucoup de jeunes de son âge», a expliqué M. Tilly.

Bénévole depuis la rentrée de septembre au sein de Radio Jeunes Reims, une radio associative basée dans le lycée mais indépendante de l'établissement, il «venait chez nous prendre un peu de liberté», selon James Jouffroy, responsable de la station. «Il était dans un cocon ici.»

Le lycée est ouvert mercredi, a constaté une journaliste de l'AFP, et une cellule psychologique a été mise en place en accord avec le diocèse.

Franck Leroy, président de la région Grand Est, a fait part sur X (ex-Twitter) de son «émotion» devant un «drame bouleversant». Le directeur de cabinet du recteur de l'académie de Reims «s'est rendu dans l'établissement afin d'apporter son soutien», indique le rectorat dans un communiqué.