Guerre froideLa recherche du Titanic a servi de couverture à une mission secrète
jfk
4.1.2019
La recherche du Titanic a servi de couverture à une mission secrète
Le naufrage du «Titanic» s’est produit il y a plus de 100 ans. Aujourd’hui, les procaryotes attaquent le site du patrimoine mondial de l’Unesco. Sur la photo: le malheur dans toute sa dimension. Après être entré en collision avec un iceberg à environ 300 milles marins au sud-est de Terre-Neuve le 14 avril 1912, vers 23h40, le «Titanic» a sombré au fond de l’océan deux heures et 40 minutes plus tard.
Photo: Getty Images
Mise aux enchères chez Christie’s à Londres, la photo montre des survivants dans un canot de sauvetage.
Photo: Keystone
Cette photo contemporaine montre l’iceberg avec lequel le «Titanic» serait entré en collision, et sur lequel on aurait retrouvé des traces rouges au niveau de la ligne de flottaison.
Photo: Keystone
Une cabine de première classe de la réplique du «Titanic». Le navire n‘était pas le plus rapide ni le plus avancé sur le plan technologique, mais il était très confortable et fut au moins pendant une courte période le plus grand navire au monde.
Photo: Keystone
Le «Titanic» au tout début de son voyage inaugural fatal, le 10 avril 1912, quittant le port de Southampton.
Photo: Keystone
De nombreux plongeurs étaient depuis des années à la recherche de l’épave et se livraient à une gigantesque chasse au trésor.
Photo: Keystone
Le chercheur américain Robert Ballard et son équipe ont réussi à localiser l’épave du navire légendaire à une profondeur de 3 803 mètres le 1er septembre 1985.
Photo: Keystone
Cette découverte a marqué le début d’une fâcheuse agitation indésirable sur un site ...
Photo: Keystone
... que Ballard et ses collègues considèrent avant tout comme un lieu commémoratif qui mérite un certain respect.
Photo: Keystone
Plus de 1 500 hommes, femmes et enfants ont péri dans la catastrophe. Sur la photo: le «Titanic» (à gauche) et son jumeau, l’«Olympic», au chantier naval de Belfast, en Irlande du Nord.
Photo: Keystone
Seules 710 personnes ont été sauvées. Sur la photo: la coque du navire colossal pendant la construction.
Photo: Keystone
Ballard a plongé pour la première fois sur l’épave en 1986, l’année suivant sa découverte. «C’était une expérience incroyable», a-t-il déclaré à l’agence de presse allemande DPA. « Nous avons tout photographié avec soin et nous avons reconstitué une mosaïque complète du navire.» Lorsque Ballard a replongé sur le site de l’épave du «Titanic» en 2004, il l’a à peine reconnue. Le fond de la mer était jonché de canettes de bière et autres déchets, comme il l’a déploré dans un article destiné au magazine «National Geographic».
Photo: Keystone
L’approche du site par des sous-marins, avec entre autres le réalisateur du «Titanic» James Cameron à bord, a mis en évidence que certains ponts étaient sur le point de s’effondrer ou s’étaient déjà effondrés.
Photo: Keystone
Des sociétés de sauvetage ont «retiré des milliers d’objets du site, qui est sacré à mes yeux», explique Ballard, qui se plaint du fait que le mythe du «Titanic» soit notamment utilisé à des fins publicitaires par des marques de bière.
Photo: Keystone
L’archéologue James Delgado de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA) craint les déchets des touristes et des chasseurs de souvenirs dans les eaux entourant le «Titanic».
Photo: Keystone
Les déchets nourrissent des microbes qui, autrement, devraient vivre dans des conditions extrêmement rudes, favorisant ainsi leur reproduction. Parmi eux se trouve la bactérie mangeuse de fer «Halomonas titanicae», qui pourrait considérablement accélérer la décomposition de l’épave, met en garde Delgado.
Photo: Keystone
Mais Ballard reste optimiste. «Nous pensons pouvoir préserver l’épave», a-t-il déclaré à la DPA. Il veut faire nettoyer la coque sous l’eau par des robots, pour devancer les supertankers.
Photo: Keystone
«Nous avons la technologie. Il suffit de la mettre en pratique.» Ballard pense qu’il peut tuer les bactéries mangeuses de fer par des injections à l’intérieur du navire.
Photo: Keystone
La recherche du Titanic a servi de couverture à une mission secrète
Le naufrage du «Titanic» s’est produit il y a plus de 100 ans. Aujourd’hui, les procaryotes attaquent le site du patrimoine mondial de l’Unesco. Sur la photo: le malheur dans toute sa dimension. Après être entré en collision avec un iceberg à environ 300 milles marins au sud-est de Terre-Neuve le 14 avril 1912, vers 23h40, le «Titanic» a sombré au fond de l’océan deux heures et 40 minutes plus tard.
Photo: Getty Images
Mise aux enchères chez Christie’s à Londres, la photo montre des survivants dans un canot de sauvetage.
Photo: Keystone
Cette photo contemporaine montre l’iceberg avec lequel le «Titanic» serait entré en collision, et sur lequel on aurait retrouvé des traces rouges au niveau de la ligne de flottaison.
Photo: Keystone
Une cabine de première classe de la réplique du «Titanic». Le navire n‘était pas le plus rapide ni le plus avancé sur le plan technologique, mais il était très confortable et fut au moins pendant une courte période le plus grand navire au monde.
Photo: Keystone
Le «Titanic» au tout début de son voyage inaugural fatal, le 10 avril 1912, quittant le port de Southampton.
Photo: Keystone
De nombreux plongeurs étaient depuis des années à la recherche de l’épave et se livraient à une gigantesque chasse au trésor.
Photo: Keystone
Le chercheur américain Robert Ballard et son équipe ont réussi à localiser l’épave du navire légendaire à une profondeur de 3 803 mètres le 1er septembre 1985.
Photo: Keystone
Cette découverte a marqué le début d’une fâcheuse agitation indésirable sur un site ...
Photo: Keystone
... que Ballard et ses collègues considèrent avant tout comme un lieu commémoratif qui mérite un certain respect.
Photo: Keystone
Plus de 1 500 hommes, femmes et enfants ont péri dans la catastrophe. Sur la photo: le «Titanic» (à gauche) et son jumeau, l’«Olympic», au chantier naval de Belfast, en Irlande du Nord.
Photo: Keystone
Seules 710 personnes ont été sauvées. Sur la photo: la coque du navire colossal pendant la construction.
Photo: Keystone
Ballard a plongé pour la première fois sur l’épave en 1986, l’année suivant sa découverte. «C’était une expérience incroyable», a-t-il déclaré à l’agence de presse allemande DPA. « Nous avons tout photographié avec soin et nous avons reconstitué une mosaïque complète du navire.» Lorsque Ballard a replongé sur le site de l’épave du «Titanic» en 2004, il l’a à peine reconnue. Le fond de la mer était jonché de canettes de bière et autres déchets, comme il l’a déploré dans un article destiné au magazine «National Geographic».
Photo: Keystone
L’approche du site par des sous-marins, avec entre autres le réalisateur du «Titanic» James Cameron à bord, a mis en évidence que certains ponts étaient sur le point de s’effondrer ou s’étaient déjà effondrés.
Photo: Keystone
Des sociétés de sauvetage ont «retiré des milliers d’objets du site, qui est sacré à mes yeux», explique Ballard, qui se plaint du fait que le mythe du «Titanic» soit notamment utilisé à des fins publicitaires par des marques de bière.
Photo: Keystone
L’archéologue James Delgado de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA) craint les déchets des touristes et des chasseurs de souvenirs dans les eaux entourant le «Titanic».
Photo: Keystone
Les déchets nourrissent des microbes qui, autrement, devraient vivre dans des conditions extrêmement rudes, favorisant ainsi leur reproduction. Parmi eux se trouve la bactérie mangeuse de fer «Halomonas titanicae», qui pourrait considérablement accélérer la décomposition de l’épave, met en garde Delgado.
Photo: Keystone
Mais Ballard reste optimiste. «Nous pensons pouvoir préserver l’épave», a-t-il déclaré à la DPA. Il veut faire nettoyer la coque sous l’eau par des robots, pour devancer les supertankers.
Photo: Keystone
«Nous avons la technologie. Il suffit de la mettre en pratique.» Ballard pense qu’il peut tuer les bactéries mangeuses de fer par des injections à l’intérieur du navire.
Photo: Keystone
73 ans après son naufrage dans l’Atlantique Nord, l’épave du «Titanic» a été localisée. Mais l’objectif principal de la mission de recherche était de dissimuler une opération top secrète. Entre-temps, le secret d’État américain a été levé.
La découverte a fait le tour du monde: en 1985, l’archéologue spécialiste des fonds marins localise l’épave du «RMS Titanic» qui a sombré au fond de l’océan le 15 avril 1912 après une collision avec un iceberg. Mais selon la CNN, la recherche du légendaire paquebot de croisière aurait surtout servi à retrouver les deux sous-marins nucléaires «USS Thresher» et «USS Scorpion», disparus dans les années 60.
Robert Ballard manque d'argent
L’action cache un ingénieux marchandage. Né en 1942, Ballard ne rassemble pas suffisamment d’argent pour retrouver les vestiges du «Titanic» avec le robot sous-marin télécommandé «Argo» qu’il a lui-même mis au point. Il se tourne vers l’armée américaine, qui ne s’intéresse pratiquement pas à son projet. Mais le robot de plongée de Ballard et son expérience pourraient certainement apporter quelque chose à l’US Navy.
L’«USS Thresher» a coulé en 1961 au large des côtes du Massachusetts lors d’une série de tests de plongée profonde, alors que l’«USS Scorpion» a disparu sans laisser de traces en 1969 à 400 milles marins au sud-ouest des Açores. L’US Navy aimerait en savoir plus sur les causes de ces naufrages et surtout, sur l’état des réacteurs nucléaires à bord - sans que l’Union soviétique, l’ennemi juré pendant la guerre froide, en ait vent.
Les réacteurs sont toujours étanches
Ballard reçoit donc des fonds à condition d’inspecter en premier lieu les sous-marins nucléaires coulés. Marché conclu pour le chercheur, qui retrouve les épaves et collecte des données. Les deux réacteurs sont encore étanches, aucune radioactivité n’est détectée. Il ne lui reste que douze jours pour trouver le «Titanic». Mais il a déjà acquis une certaine expérience lors de sa mission secrète, ce qui l’aide à localiser l’épave: l’océanographe a appris à interpréter correctement la piste des vestiges.
Avec l’équipe de l’ingénieur Jean-Louis Michel, Ballard découvre enfin l’épave scindée en deux du «Titanic» le 1er septembre 1985, quatre jours avant le terme de la mission, à environ 21 kilomètres au sud-est de la position indiquée lors de l’appel d’urgence, à 3 803 mètres de profondeur. En août 1986, Ballard a finalement pu faire la première plongée habitée sur le Titanic avec son sous-marin de recherche «Alvin», grâce en partie au succès financier que lui a apporté la collaboration secrète avec l’US Navy.
C’est avec ce système radar que l’Union soviétique espionnait le monde entier
Guerre froide: c’est avec ce système radar que l’Union soviétique espionnait le monde entier
En avril 1986, Tchernobyl a connu la plus grande catastrophe nucléaire de l’histoire. Deux explosions successives ont détruit un des quatre réacteurs du site, projetant des particules radioactives dans l’atmosphère.
Photo: Keystone
À l’époque, 47'000 personnes vivaient dans la ville voisine de Pripiat, la plupart travaillant à la centrale. Au lendemain de la catastrophe, 135'000 personnes ont été évacuées, faisant de Pripiat une ville fantôme.
Photo: Keystone
Depuis, les autorités ont mis en place un périmètre de sécurité de 30 km autour de Tchernobyl. Non seulement cette zone interdite est contaminée par la radioactivité, mais elle abrite un secret bien gardé de l’armée russe.
Photo: Keystone
L’accident nucléaire majeur a également irradié le système de détection de missiles Duga.
Photo: Dukas
Au temps de la guerre froide, ces colosses d’acier constituaient une arme importante pour l’armée russe. Aujourd’hui encore, plus de 60 colosses d’acier se dressent dans le ciel, les plus hauts culminant à 150 mètres.
Photo: Dukas
Le système était en mesure de détecter des cibles à une distance pouvant atteindre 9000 kilomètres. À titre de comparaison, la distance entre Tchernobyl et New York est de 7500 kilomètres.
Photo: Dukas
Construite en 1976, la base militaire secrète a fonctionné jusqu’à la catastrophe de Tchernobyl, donnant lieu aux spéculations les plus folles dans le monde entier.
Photo: Dukas
Le système émettait en effet un signal à ondes courtes que l’on pouvait entendre sur les fréquences radio. Le bruit ressemblait à un claquement sec et répétitif, ce qui lui a valu le surnom de «Woodpecker» (en français: pic-vert).
Photo: Dukas
Ces photos offrent une rare perspective sur l’installation autrefois secrète.
Photo: Dukas
Ces bâtiments ont également subi les ravages du temps.
Photo: Dukas
Le cœur du système. La salle de contrôle.
Photo: Dukas
On dirait que les panneaux de commande sont toujours en service.
Photo: Dukas
Mais l’installation n’est plus fonctionnelle depuis longtemps.
Photo: Dukas
Les autorités russes ont depuis longtemps fait disparaître les documents sensibles et autres technologies secrètes.