Alertes à la bombeLe château de Versailles évacué pour la 6ème fois en une semaine
ATS
21.10.2023 - 14:53
Le château de Versailles a été évacué samedi à la mi-journée pour la sixième fois en une semaine, à la suite d'une alerte à la bombe, a-t-on appris de sources policière et proche du dossier.
Keystone-SDA
21.10.2023, 14:53
ATS
«Pour des raisons de sécurité, le château de Versailles évacue les visiteurs et procèdera à la réouverture dès que les vérifications auront été menées», a confirmé l'établissement vers 12h15 sur son compte X (ex-Twitter).
L'évacuation a été décidée après qu'un message relatif à une alerte à la bombe a été émis sur la plateforme moncommissariat.fr, comme cela a été le cas plusieurs fois ces derniers jours, a-t-on précisé de sources policière et proche du dossier.
Les fausses alertes à la bombe se multiplient en France depuis l'attaque jihadiste qui a coûté la vie à l'enseignant Dominique Bernard à Arras le 13 octobre.
Au moins 11 aéroports ont procédé jeudi à des évacuations. Dix ont été évacués vendredi, parmi 18 visés par des alertes à la bombe.
La Direction générale de l'Aviation civile (DGAC) a mentionné un seul aéroport évacué samedi, celui de Tours-Val-de-Loire, avec une fermeture du contrôle aérien sur cette installation.
De son côté, l'organisme paneuropéen de surveillance du trafic aérien Eurocontrol a de nouveau évoqué des «problèmes de sécurité dans plusieurs terminaux d'aéroports français» samedi, sans plus de détails.
Le tableau de bord en ligne de la DGAC n'a laissé apparaître aucune perturbation d'envergure dans les aéroports français en début d'après-midi.
Alertes partout
Des alertes ont aussi touché des établissements scolaires et de grands monuments, comme le musée du Louvre au coeur de Paris et surtout le château de Versailles, qui a été évacué samedi 14 octobre, puis de nouveau mardi, mercredi, jeudi et vendredi.
Un homme de 37 ans, souffrant de problèmes psychiatriques lourds, a été interpellé vendredi matin en région parisienne pour la fausse alerte de mercredi, qui avait été effectuée par téléphone, a-t-on appris de source policière.
Selon des chiffres communiqués vendredi matin par le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti, ces fausses alertes ont donné lieu à l'ouverture de 22 enquêtes judiciaires.
La sanction pénale peut aller jusqu'à deux ans de prison et 30'000 euros d'amende.