175'000 personnes déplacéesLe cyclone Biparjoy s'affaiblit après avoir frappé la côte indienne
ATS
16.6.2023 - 04:54
Le cyclone Biparjoy s'est affaibli tôt vendredi après avoir frappé la côte indienne, accompagné de vents violents et de vagues impressionnantes sur les rivages de l'Inde et du Pakistan. Plus de 175'000 personnes avaient été préventivement évacuées.
16.06.2023, 04:54
16.06.2023, 06:53
ATS
Les météorologues indiens avaient averti que Biparjoy, qui signifie «désastre» en bengali, allaient probablement détruire des logements et endommager des lignes électriques en traversant l'Etat du Gujarat, dans l'ouest du pays.
La «très forte tempête cyclonique» a franchi la côte près du port de Jakhau (ouest) jeudi soir, avant de commencer à perdre de sa puissance quelques heures plus tard. Tôt vendredi, le service météorologique indien prévoyait dans un bulletin des vents de 100 km/h avec des rafales pouvant atteindre 110 km/h.
«Elle doit se déplacer vers le nord-est et s'affaiblir pour devenir une tempête cyclonique» tôt vendredi, ont prévu les météorologues, qui avaient précédemment indiqué que le phénomène météorologique devait se mouvoir vers la province du Sindh, au Pakistan, où se trouve la grande ville portuaire de Karachi.
Réchauffement climatique
Plus de 175'000 personnes ont été préventivement déplacées de la zone que devait traverser Biparjoy selon les prévisions, face aux risques d'inondations et de «destruction totale» anticipée de certains édifices.
Le cyclone Biparjoy attendu en Inde et au Pakistan, plus de 150.000 évacuations
Le puissant cyclone Biparjoy doit toucher les côtes jeudi en Inde et au Pakistan, où plus de 150.000 personnes ont déjà été évacuées préventivement face aux risques d'inondations et de «destruction totale» de certains édifices.
15.06.2023
Les cyclones sont fréquents dans cette région de l'océan Indien, où vivent des dizaines de millions de personnes. Mais les scientifiques expliquent que ces phénomènes gagnent en puissance en raison du réchauffement climatique.
L'un d'entre eux, le climatologue à l'institut indien de météorologie tropicale Roxy Mathew Koll, a déclaré à l'AFP que les cyclones puisaient leur énergie dans les eaux chaudes et que les températures de surface dans la mer d'Arabie, aussi appelée mer d'Oman, étaient de 1,2 à 1,4 degré Celsius plus élevées qu'il y a quatre décennies.
«Le réchauffement rapide de la mer d'Oman, associé au réchauffement climatique, a tendance à augmenter le flux de chaleur de l'océan vers l'atmosphère et à favoriser des cyclones plus intenses», a-t-il résumé.