«Homicide volontaire» Le prêtre tué en Vendée a péri sous des «coups violents»

ATS

11.8.2021 - 07:19

Le prêtre, tué dans la nuit de dimanche à lundi à Saint-Laurent-sur-Sèvre, en France, est décédé des suites de «coups violents» portés à la tête, a indiqué mardi soir le parquet. Le suspect fait l'objet d'une hospitalisation en milieu psychiatrique.

Des gendarmes français se tiennent devant la communauté des frères missionnaires "Montfortain" où un prêtre a été retrouvé mort à Saint Laurent sur Sèvre, dans l'ouest de la France, 09 août 2021.
Des gendarmes français se tiennent devant la communauté des frères missionnaires "Montfortain" où un prêtre a été retrouvé mort à Saint Laurent sur Sèvre, dans l'ouest de la France, 09 août 2021.
KEYSTONE

L'autopsie, effectuée mardi à l'institut médico-légal de Nantes, a révélé que «la victime présentait six lésions, toutes situées à la tête», mais l'examen n'a «pas permis de déterminer la nature de l'arme du crime», selon le communiqué du parquet.



«Ces lésions cérébrales importantes ont entraîné des hémorragies internes et externes, le décès étant, selon les conclusions du médecin légiste, intervenu rapidement après que les coups aient été portés», selon la même source.

Incendie de la cathédrale de Nantes

Concernant l'auteur présumé des faits, le parquet indique que son examen psychiatrique a conclu «à l'incompatibilité de son état psychique avec une mesure de garde à vue, y compris en milieu hospitalier».

Il s'est rendu lui-même à la gendarmerie lundi matin et s'est accusé du meurtre du prêtre, un homme de 60 ans. Ce Rwandais de 40 ans, arrivé en France en 2012, était aussi l'incendiaire présumé de la cathédrale de Nantes en juillet 2020. Il était hébergé par les pères montfortains, dans le cadre de son contrôle judiciaire, en attente de son procès.

À la suite de la mort du prêtre, une enquête est ouverte pour «homicide volontaire» et, en l'état, «aucun mobile lié à un motif terroriste» n'apparaît dans cette affaire, avait précisé lundi le vice-procureur de La Roche-sur-Yon.

Le suspect était sorti le 29 juillet d'une hospitalisation en psychiatrie de plus d'un mois. Auparavant, il avait été incarcéré du 20 juillet 2020 au 31 mai 2021, dans le cadre de l'enquête sur l'incendie de la cathédrale de Nantes.

ATS