Alain Robert, le «Spiderman» français, escalade à mains nues la tour Total à La Défense le 13 janvier 2020, en signe de soutien à la grève contre la réforme des retraites
Alain Robert, le «Spiderman» français, escalade à mains nues la tour Total à La Défense le 13 janvier 2020, en signe de soutien à la grève contre la réforme des retraites
Le «Spiderman» français escalade la tour Total à La Défense en soutien aux grévistes
Alain Robert, le «Spiderman» français, escalade à mains nues la tour Total à La Défense le 13 janvier 2020, en signe de soutien à la grève contre la réforme des retraites
Alain Robert, le «Spiderman» français, escalade à mains nues la tour Total à La Défense le 13 janvier 2020, en signe de soutien à la grève contre la réforme des retraites
Alain Robert, le «Spiderman» français, a escaladé à mains nues lundi matin la tour Total à La Défense, en signe de soutien à la grève contre la réforme des retraites, avant d'être interpellé, a constaté une journaliste de l'AFP.
«Les gens passent déjà 40 années à aller au charbon, souvent pour un travail qu'ils n'aiment pas. On veut continuer à vivre décemment», a expliqué Alain Robert avant de débuter l'escalade.
Le grimpeur de 57 ans, spécialiste de l'escalade de gratte-ciels, a entamé aux alentours de 10H30 l'ascension des 187 mètres de la tour Total, dans le quartier de La Défense, avant d'atteindre le sommet 52 minutes plus tard.
«Il faisait très froid, je ne sentais plus l'extrémité de mes doigts, c'était délicat. Et puis je n'ai plus la même patate qu'il y a 20 ans!«, a-t-il plaisanté à l'issue de son ascension, avant d'être emmené par la police.
A travers cet exploit, Alain Robert a voulu montrer son soutien à la grève contre la réforme des retraites, un «combat» qu'il juge «légitime».
«A 57 ans, je ne suis techniquement pas loin de la retraite. Et ma seule façon de gagner de l'argent, c'est de grimper. Est-ce qu'il va falloir que je continue à grimper en solitaire jusqu'à 64? Ou bien 67 ans?«, a-t-il demandé ironiquement.
«Il faut arrêter de dire aux gens de travailler plus pour gagner moins, car c'est en ça que consiste la réforme. (...) Il faut cotiser, mais certains travaux sont plus compliqués que d'autres et il faut prendre en compte la pénibilité», a-t-il ajouté.
Comme il en a l'habitude, ce spécialiste du solo intégral a grimpé à mains nues, sans assurance, sous les yeux ébahis de quelques passants.
«Il est trop fort», s'est exclamée Emilie, une salariée d'une tour voisine, en l'apercevant éviter des agents de sécurité venus surveiller son ascension.
Ce n'est pas la première fois qu'Alain Robert utilise ses prouesses pour faire passer un message politique. En août, il avait grimpé les 68 étages du Cheung Kong Center, à Hong Kong, pour déployer une banderole pour la paix entre la Chine et l'ex-colonie britannique, en pleine crise politique.
En 2015, son escalade de la tour Engie, déjà à la Défense, visait à militer pour «un système bancaire plus transparent».
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