Tempête à la Chaux-de-Fonds Les autorités saluent l'aide et l'efficacité de l'armée

Dix jours après la tempête qui a ravagé la Ville de La Chaux-de-Fonds, le canton de Neuchâtel et les autorités communales ont salué l'aide et l'efficacité de l'armée. Les militaires sont chargés de sécuriser les parcs proches des écoles en prévision de la rentrée.

Intempéries – Des militaires en soutien aux travaux à La Chaux-de-Fonds

Soixante militaires sont déployés depuis mercredi à La Chaux-de-Fonds (NE) pour aider aux travaux de sécurisation près des écoles après le passage de la tempête il y a une semaine. Les militaires engagés à La Chaux-de-Fonds proviennent du bataillon d'intervention d'aide en cas de catastrophe, du bataillon de sapeurs de chars 11 et du centre de compétence du service alpin. Les travaux seront réalisés en étroite collaboration avec les autorités civiles mobilisées sur le terrain. Le canton de Neuchâtel a demandé l'appui de l'armée en raison du retour de vacances d'un grand nombre de personnes, de la rentrée scolaire fixée au 14 août et de la mise à contribution des moyens disponibles. Un certain nombre d'infrastructures n'ont toujours pas pu être sécurisées.

03.08.2023

Keystone-SDA, hs, ats

03.08.2023, 15:41

03.08.2023, 17:46

ATS

«On est dans une course contre la montre avec la rentrée scolaire le 14 août et dans deux mois le début de l'hiver qui est rigoureux à La Chaux-de-Fonds», a souligné jeudi le président du Conseil d'Etat neuchâtelois Alain Ribaux. «Il faut faire de l’avance».

Pour le ministre neuchâtelois, la présence de l'armée constitue une valeur symbolique forte. Il a rappelé le rôle de complémentarité de la troupe qui ne se substitue pas aux civils. Quelque 80 militaires sont à pied d'oeuvre depuis jeudi matin.

Pour le président du Conseil communal de la Métropole horlogère Jean-Daniel Jeanneret, c’est une chance, une nécessité que de pouvoir accueillir l’armée. «C’est une aide qui nous est apparue indispensable». «Notre objectif, c’est un retour à la normale le plus vite possible».