Criminalité Les crimes de haine touchent plus de 3% des Suisses

mabe, ats

24.8.2023 - 11:38

Plus de 3% des Suisses disent avoir été victime de crimes de haine en 2021, notamment sous la forme d'insultes, révèle pour la première fois l'enquête «Crime Survey 2022». De plus, s'il y a moins de vols et de brigandages, la cybercriminalité est en hausse.

Manifestation contre le crime dit de haine (Hate Crime) en 2007 à Charleston aux Etats-Unis (Photo d'archives).
Manifestation contre le crime dit de haine (Hate Crime) en 2007 à Charleston aux Etats-Unis (Photo d'archives).
ATS

Keystone-SDA, mabe, ats

Le terme «crime de haine» est une forme de criminalité basée sur des préjugés, que ce soit la couleur de peau, l'orientation sexuelle, la religion ou la nationalité, précise l'étude publiée jeudi et réalisée pour le compte de la Conférence des commandantes et commandants des polices cantonales.

Mesuré pour la première fois, le crime de haine touche entre 3.4 et 14.3% de la population suivant la méthode utilisée, indiquent les chercheurs. Ils estiment que ce crime est suffisamment répandu en Suisse pour qu'il ne puisse pas être ignoré. Les femmes, les jeunes et les sondés issus de l'immigration en font plus souvent état.

En outre, en 2021, 6,2% des personnes interrogées ont déclaré avoir été victime de cyberdélits. Mais 90% des infractions en ligne ne sont pas dénoncées à la police.