Les arboriculteurs valaisans ont lutté contre le gel cette semaine. Leur labeur a porté ses fruits: les vergers ont été très peu touchés. Les pertes occasionnées s'élèvent à moins de 10%.
Le moyen de lutte principal est l'aspersion des arbres avec de l'eau tirée de la nappe phréatique. La transformation de l'eau en glace libère de la chaleur qui va protéger le fruit (archives).
Sur les coteaux, les arboriculteurs privilégient des bougies qu'ils placent sous les arbres, l'irrigation par aspersion risquant notamment de provoquer des ravinements (archives).
Les dégâts dus au gel sont limités dans les vergers valaisans - Gallery
Le moyen de lutte principal est l'aspersion des arbres avec de l'eau tirée de la nappe phréatique. La transformation de l'eau en glace libère de la chaleur qui va protéger le fruit (archives).
Sur les coteaux, les arboriculteurs privilégient des bougies qu'ils placent sous les arbres, l'irrigation par aspersion risquant notamment de provoquer des ravinements (archives).
La nuit la plus froide a été celle de samedi à dimanche avec un thermomètre descendu jusqu'à moins six degrés dans le Valais central. «Les abricotiers en fleurs sont les plus vulnérables actuellement», indique jeudi à Keystone-ATS Olivier Borgeat, secrétaire général de l'Interprofession des fruits et légumes du Valais (IFELV).
«Les dégâts sont limités, les pertes inférieures à 10%», souligne-t-il soulagé. Les arboriculteurs doivent toutefois rester vigilants: les risques de gel de printemps sont possibles jusqu'à mi-mai et les fleurs des arbres fruitiers sont très sensibles dès -0,5 degré. Après les abricotiers, ce sera au tour des pommiers et poiriers en fleurs d'être fragiles, puis aux vignes, détaille Olivier Borgeat.
Le moyen de lutte principal est l'aspersion des arbres avec de l'eau tirée de la nappe phréatique. La transformation de l'eau en glace libère de la chaleur qui va protéger le fruit. Sur les coteaux, les arboriculteurs privilégient des bougies qu'ils placent sous les arbres, l'irrigation par aspersion risquant notamment de provoquer des ravinements. «99% des arboriculteurs utilisent ces méthodes en Valais», estime le secrétaire général de l'IFELV.
Modernisation après 2017
A la fin avril 2017 le gel a durement frappé, entraînant une perte de récolte de 30% dans la viticulture et de 35% dans l'arboriculture valaisannes. La perte financière s'était montée au total à 70 millions de francs. Canton et Confédération avaient octroyé une aide de 7,6 millions de francs.
Après cet épisode, le canton a entrepris de moderniser son système d'irrigation par aspersion. Un système qui lutte contre le gel l'hiver et le printemps, puis contre la sécheresse l'été.
zd, ats