Enlevés à Nouvel An«Les enfants sont sains et saufs», annonce la mère
dpa/tcar/Trad
3.1.2024
Après l'enlèvement de ses deux enfants au Danemark, la célèbre mère millionnaire de Hambourg a fait une déclaration. Les enfants se trouvent avec elle, informe Christina Block.
dpa/tcar/Trad
03.01.2024, 06:26
03.01.2024, 06:46
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Les deux enfants qui avaient temporairement disparu après l'agression de leur père dans le sud du Danemark se portent bien, selon leur mère.
Christina Block, la fille d'Eugen Block, le fondateur de la chaîne de restaurants Block House, a fait savoir mardi, par l'intermédiaire d'une porte-parole de l'entreprise, que les enfants se trouvaient avec elle. L'endroit exact n'a pas été précisé.
La police danoise a supposé que l'incident survenu la nuit du Nouvel An était lié à un désaccord entre les parents des enfants au sujet de leur garde.
«Les enfants sont sains et saufs. Je vous prie de comprendre que je ne fais aucune autre déclaration pour le moment, surtout par souci de leur bien-être», a transmis la porte-parole dans son communiqué.
Auparavant, le parquet de Hambourg avait déjà supposé que garçon de 10 ans et la fille de 13 ans se trouvaient sous la garde de leur mère. «Il n'y a actuellement aucun indice concret qu'il existe un danger pour les enfants», avait déclaré une porte-parole des autorités à la mi-journée.
Enquête pour coups et blessures et séquestration
Selon la police danoise, le père a été attaqué près d'un restaurant la nuit du Nouvel An alors qu'il regardait le feu d'artifice du Nouvel An avec ses deux enfants dans la localité de Gråsten (Gravenstein).
Le frère et sa soeur auraient alors été forcés de monter dans une voiture. Une enquête a été ouverte pour coups et blessures et séquestration.
Les auteurs se seraient enfuis à bord de deux voitures immatriculées en Allemagne. Les deux véhicules ont été retrouvés en Allemagne par la police allemande, a annoncé la police danoise mardi après-midi. Elle n'a pas donné plus de détails à ce sujet.
Gråsten se trouve à environ 30 kilomètres au nord-est de Flensburg. Le journal «Bild» avait tout d'abord rapporté l'incident. La police de Hambourg avait alors déclaré que les faits étaient connus et faisaient l'objet d'une enquête en cours. «Il n'est pas possible de fournir de plus amples informations en raison du fait que l'enquête n'en est qu'à ses débuts», a-t-elle indiqué.
Le représentant du père en matière de droit de la presse, l'avocat Michael Philippi du cabinet hambourgeois Unverzagt, a déclaré à l'agence de presse allemande : «Dans la situation actuelle, notre client ne s'exprimera pas pour des raisons de sécurité des enfants».