Pas gâtées jusqu'ici cet été, les piscines espèrent que la météo leur sera plus favorable ces prochaines semaines. À Lausanne par exemple, si la situation n'est pas jugée catastrophique, elle pourrait le devenir si le soleil ne daigne pas s'installer durablement.
Comme ailleurs en Suisse, les piscines à Lausanne espèrent que le soleil s'installe durablement.
Le bilan a été jugé satisfaisant jusqu'à la fin juin, mais mauvais pour le début juillet.
Les piscines lausannoises, comme ici à Bellerive, ont ouvert dès le 8 mai.
Les piscines lausannoises en manque de soleil - Gallery
Comme ailleurs en Suisse, les piscines à Lausanne espèrent que le soleil s'installe durablement.
Le bilan a été jugé satisfaisant jusqu'à la fin juin, mais mauvais pour le début juillet.
Les piscines lausannoises, comme ici à Bellerive, ont ouvert dès le 8 mai.
«Les chiffres de la saison étaient encore satisfaisants jusqu'à la fin juin, mais ils ne sont vraiment pas bons depuis le début juillet. La météo a eu un impact clairement négatif», reconnaît Christian Barascud, le responsable des piscines à Lausanne, interrogé par Keystone-ATS.
Il explique toutefois que la situation pourrait encore s'inverser, sachant que les «rattrapages» ont été fréquents ces dernières années. «On est souvent parvenu à compenser de mauvais départs. Mais pour que cela se produise à nouveau cette année, il faut qu'il fasse beau dès ce week-end et que cela demeure», prévient-il.
Frustrant
La situation est d'autant plus frustrante que les piscines lausannoises ont ouvert tôt cette saison, dès le 8 mai. Les restrictions liées au coronavirus ont aussi été quasiment toutes abandonnées, à l'exception du port du masque à l'intérieur des bâtiments.
Les jauges ont aussi été «largement allégées», poursuit M. Barascud. La piscine de Bellerive pourrait ainsi accueillir jusqu'à 12'000 personnes en même temps, celle de Montchoisi 1200. «Des capacités que nous n'atteignons jamais», précise le responsable.
Alors que les vacances scolaires démarrent à peine, le responsable note déjà un changement par rapport à l'été passé, quand les Suisses étaient souvent restés au pays. «On sent qu'une partie de la population est déjà partie en vacances. C'est très clair par rapport à l'été dernier», remarque-t-il, sans s'inquiéter pour autant. «Tout le monde ne part pas en même temps. Des gens sont encore là et attendent de venir à la piscine».